Algérie

Le paradoxe algérien et son impact sur la facture d'importation


Le paradoxe algérien et son impact sur la facture d'importation
Sans s'approfondir dans les détails, le ministre du commerce, Mohamed Benmerradi a devant les patrons du FCE a annoncé une série de mesures visant à réorienter les importations algériennes vers la baisse. Objectif : Porter la facture d'importations à 30 milliards de dollars es mesures EN 2018.Le relèvement des droits de douanes, le rétablissement des droits de douanes et de la Taxe intérieure de consommation (TIC) sur certains produits finis importés et le système de contingentement d'autres groupes de marchandises « qui pèsent lourdement sur la balance commerciale pour reprendre la précision du ministre. De même que la suspension d'importations d'autres produits. Ce dernier a ainsi rappelé pour mesurer le poids des importations qu'une vingtaine de produits représentent 50% des importations algériennes depuis 10 ans.
Et de regretter le fait que les importations soient traitées au même que les exportations parlant « d'un paradoxe algérien ». Autrement dit, pour Benmerradi, une approche plus rationnelle devrait traiter l'épineuse question des importations dans le cadre du commerce intérieur pour que les achats de l'Algérie de l'extérieur puissent constituer un appoint nécessaire à la production nationale et non pas pour inonder le marché. Le ministre est allé plus loin s'attaquant aux importateurs devant l'assistance soulignant que depuis l'ouverture économique en Algérie, la satisfaction de la demande nationale par la production nationale « n'a pas joué un rôle d'appoint mais plutôt celui de substitution » citant dans ce sillage l'agroalimentaire et l'industrie des matériaux de construction comme étant les deux activités industrielles ayant enregistré de nombreux investissements sur ces 20 dernières années. Mais dont la participation à la couverture des besoins nationaux n'a pas connu d'amélioration notable mais plutôt un déclin passant ainsi de 83% en 2000 à 65% en 2015 pour l'agroalimentaire, et de 70% à 60% durant la même période pour les matériaux de construction. Une manière de reconnaître l'ouverture anarchique du marché algérien et la faiblesse des stratégies de défense commerciale. Encore un aveu d'échec de la politique du commerce extérieur.
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