Le panorama du film documentaire du 15 au 20 mars à Tlemcen

La wilaya de Tlemcen abritera du 15 au 20 du mois en cours, le « Panorama du film documentaire » qui sera marqué par une compétition des films produits dans le cadre de Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011. Un jury composé de spécialistes du 7e art évaluera les meilleurs ?uvres. Des prix pour la meilleure documentation, la meilleur recherche seront attribués. Lors de cette manifestation, un hommage sera rendu à Djamel Eddine Chanderli. C'est ainsi que la salle du cinéma « le Colisée » , entièrement rénovée, portera le désormais le nom de ce pionnier du cinéma algérien. Photographe et cinéaste passionné, Djamel-Eddine Chanderli, pour son engagement en faveur de l'indépendance nationale, avait fait de sa caméra son arme. D'aucuns le considèrent comme le père du cinéma algérien. Djamel-Eddine Chanderli fait partie des combattants de la première heure qui ont utilisé le cinéma pour promouvoir l'image de la Révolution algérienne. Dès 1956, il rejoint le maquis et est considéré comme étant le premier Algérien à produire des images de l'intérieur du pays en lutte. En 1957, Djamel-Eddine fait partie de l'équipe du service du cinéma qui a été créé par le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne). En 1958, il réalise avec Pierre Clément « Réfugiés algériens », un film sur les réfugiés aux frontières. Pour préparer le débat sur la question algérienne à l'ONU, Chanderli, Mohamed Lakhdar Hamina et Pierre Chaulet se voient confier, en 1959 par le ministère de l'Information du GPRA, la réalisation de Djazaïrouna (Notre Algérie), un film de montage destiné à éclairer la communauté internationale sur les objectifs poursuivis par les maquisards algériens. En 1961, il réalise un court métrage de fiction qui raconte l'histoire de la petite Yasmina, de sa fuite après le bombardement de son village, de son errance avec sa poule jusqu'à la frontière et de sa vie parmi les réfugiés. Il est a noter que lors de ce panorama, plusieurs films seront projetés, entre autres, « Abdelmoumen Ben Ali El Koumi » de Djamel Bensaber, « Les Mosquées de Tlemcen de l'époque almoravide à leurs successeurs » de Kamel Boualem, « Cheïkh Sidi Mohamed Essenouci » de Lamine Merbah, « Tlemcen echajara ettayeba » de Rabah Laradji, « Tlemcen, la vieille ville », de Amarouche Mehmel