Algérie

Le Panel fait marche arrière


Le président du comité politique de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), Ammar Belhimer, a écarté, jeudi, l'éventualité de la tenue d'une conférence nationale de dialogue, indiquant que cette Instance a opté pour la présentation d'un rapport des consultations aux autorités.Le président du comité politique de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), Ammar Belhimer, a écarté, jeudi, l'éventualité de la tenue d'une conférence nationale de dialogue, indiquant que cette Instance a opté pour la présentation d'un rapport des consultations aux autorités.
"Le grand mérite de ces rencontres, autant de dynamiques sociétales que politiques, est d'observer le haut degré de convergences, qui ne milite pas e faveur de l'organisation d'une conférence nationale, laquelle pourrait provoquer des confrontations de débats inutiles et une perte de temps, pour la concrétisation de la démarche consensuelle, ou à défaut, majoritaire", a précisé M. Belhimer, dans une contribution au journal "Le Soir d'Algérie". Il a, en outre, expliqué que la tenue d'une telle conférence "entacherait le caractère solennel des efforts déployés, depuis des années pour certains cas, tels que les rencontres de Mazafran 1 et 2 qui avaient permis de regrouper plusieurs formations politique,s d'obédiences différentes".
L'Instance de médiation, "en accord avec ses partenaires, a opté pour la remise d'un rapport aussi complet que possible, aux autorités de l'Etat", a-t-il ajouté. Belhimer a rappelé, que l'INDM, mise en place pour permettre la convergence des plans de sortie de crise et des projets de restructuration du système de gouvernance du pays, "avait suscité un début d'adhésion, expliquant la présence en son sein de personnalités proches du mouvement citoyen". "Quelques réactions de suspicion avaient, dès le début, été relevées, la confiance entre les gouvernants et les gouvernés étant entachée par le maintien de responsables, considérés comme symboles du pouvoir déchu", a-t-il relevé. Il a, cependant, noté que "la durée trop longue de manifestations de revendications populaires et le nécessaire compromis pour trouver une solution évitant des risques de dérapage et des conséquences économiques aggravantes, ont laissé place à un espoir d'entrevoir, à travers la mission du Panel, une démarche consensuelle de sortie de crise".
Il a, dans ce sens, rappelé qu'un programme de rencontres avait été élaboré, "incluant les formations politiques, les personnalités nationales connues, celles représentant une partie du mouvement citoyen et du monde syndical et universitaire", relevant toutefois, qu'en raison d'une "grande hostilité" affichée par les citoyens, lors des manifestations hebdomadaires, à l'égard des partis de l'exalliance présidentielle, "ces derniers n'ont pas été retenus dans le programme des rencontres". Les réunions se sont déroulées, "dans une ambiance sereine et mutuellement respectueuse, permettant de recueillir les avis et démarches préconisées, à la fois, pour la sortie de crise et la projection de plans d'édification d'une nation bâtie sur la participation libre et responsable des citoyens", at- il affirmé.
"Le grand mérite de ces rencontres, autant de dynamiques sociétales que politiques, est d'observer le haut degré de convergences, qui ne milite pas e faveur de l'organisation d'une conférence nationale, laquelle pourrait provoquer des confrontations de débats inutiles et une perte de temps, pour la concrétisation de la démarche consensuelle, ou à défaut, majoritaire", a précisé M. Belhimer, dans une contribution au journal "Le Soir d'Algérie". Il a, en outre, expliqué que la tenue d'une telle conférence "entacherait le caractère solennel des efforts déployés, depuis des années pour certains cas, tels que les rencontres de Mazafran 1 et 2 qui avaient permis de regrouper plusieurs formations politique,s d'obédiences différentes".
L'Instance de médiation, "en accord avec ses partenaires, a opté pour la remise d'un rapport aussi complet que possible, aux autorités de l'Etat", a-t-il ajouté. Belhimer a rappelé, que l'INDM, mise en place pour permettre la convergence des plans de sortie de crise et des projets de restructuration du système de gouvernance du pays, "avait suscité un début d'adhésion, expliquant la présence en son sein de personnalités proches du mouvement citoyen". "Quelques réactions de suspicion avaient, dès le début, été relevées, la confiance entre les gouvernants et les gouvernés étant entachée par le maintien de responsables, considérés comme symboles du pouvoir déchu", a-t-il relevé. Il a, cependant, noté que "la durée trop longue de manifestations de revendications populaires et le nécessaire compromis pour trouver une solution évitant des risques de dérapage et des conséquences économiques aggravantes, ont laissé place à un espoir d'entrevoir, à travers la mission du Panel, une démarche consensuelle de sortie de crise".
Il a, dans ce sens, rappelé qu'un programme de rencontres avait été élaboré, "incluant les formations politiques, les personnalités nationales connues, celles représentant une partie du mouvement citoyen et du monde syndical et universitaire", relevant toutefois, qu'en raison d'une "grande hostilité" affichée par les citoyens, lors des manifestations hebdomadaires, à l'égard des partis de l'exalliance présidentielle, "ces derniers n'ont pas été retenus dans le programme des rencontres". Les réunions se sont déroulées, "dans une ambiance sereine et mutuellement respectueuse, permettant de recueillir les avis et démarches préconisées, à la fois, pour la sortie de crise et la projection de plans d'édification d'une nation bâtie sur la participation libre et responsable des citoyens", at- il affirmé.
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