Algérie

Le pacte économique et social signé par les participants



Le pacte économique et social signé par les participants
Les travaux de la tripartite ont été ouverts hier à Alger avec la participation du gouvernement, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les organisations patronales. Au menu de ces travaux figurent plusieurs dossiers à caractère socio-économique, dont l'encouragement de la production nationale.Un pacte économique et social de croissance a été signé hier par les participants. Présidée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, cette réunion se tient en présence de plusieurs membres du gouvernement, une délégation de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), conduite par son secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd, ainsi que de représentants de plusieurs organisations patronales. Cette 16e tripartite, la deuxième en moins de cinq mois, aura un agenda chargé au regard des propositions des cinq groupes de travail installés à l'issue de la tripartite d'octobre dernier. Les deux premiers groupes se sont penchés sur l'élaboration du pacte économique et social de croissance et la proposition des modalités de contribution du Fonds national d'investissement (FNI) au financement de l'investissement national public et privé. Trois autres groupes ont été chargés de l'encouragement de la production nationale, dont le crédit à la consommation pour les produits locaux, l'encadrement des actes de gestion et des modalités facilitant l'intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d'équipement. Au cours des travaux d'hier, le pacte économique a été paraphé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le secrétaire général de l'UGTA Abdelmadjid Sidi Saïd et un représentant des organisations patronales. Ce pacte a pour objectifs essentiels d'accélérer les réformes économiques, de développer des systèmes sociaux comme celui de la santé et d'encourager l'accès au travail ainsi que la consolidation du partenariat et la mise à niveau des entreprises. Il s'agit aussi d'instaurer un climat d'affaires sain, de faciliter l'acte d'investir et de réduire le poids de l'informel, a-t-on expliqué lors de la réunion de la tripartite. Ce pacte intervient après celui conclu en 2006 par les trois partenaires du dialogue social. Les travaux de la tripartite étaient axés sur plusieurs dossiers à caractère socio-économique, dont l'encouragement de la production nationale, l'article 87 bis du code de travail et la relance du crédit à la consommation. Dans une allocution, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué qu'une nouvelle définition du SNMG (salaire national minimum garanti) interviendra à la faveur de la promulgation de la loi de finances 2015 pour, notamment permettre aux entreprises de réunir toutes les conditions d'une bonne mise en œuvre. «Cette nouvelle définition du SNMG est proposée à la présente tripartite (gouvernement, UGTA, patronat) compte tenu du souci d'apporter certains correctifs, en particulier au profit des travailleurs lésés», a expliqué Sellal lors des travaux de cette tripartite. Il a souligné que cette nouvelle définition du SNMG vise aussi à améliorer la productivité de l'outil national de production et les résultats de l'entreprise, «source essentielle de création de richesse». Abdelmalek Sellal a, en outre, rappelé que l'UGTA demande l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90-11 relative aux relations de travail «au motif que la définition qui y est donnée du SNMG pénalise en particulier les travailleurs des basses catégories professionnelles». La définition donnée au SNMG «ne permet pas aux entreprises plus de flexibilité pour mieux rétribuer les rendements des travailleurs ou pour indemniser toute sujétion à l'organisation ou aux conditions particulières de travail», a-t-il expliqué. «Nous avons le devoir de mobiliser toutes les forces vives de ce pays et en particulier les travailleurs pour relever les défis qui nous sont imposés», a conclu le Premier ministre.




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