Algérie

LE P-DG DE LA SDE À PROPOS DU DELESTAGE DURANT L'ETE :



Les clients de la Société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Est (SDE), assurant la fourniture en électricité pour 16 wilayas de l'est, ne seront pas cet été, semble-t-il, à l'abri des coupures endémiques d'électricité.
En effet, la sempiternelle problématique du «délestage» affectant de manière systématique le réseau de distribution de l'énergie électrique, notamment durant la période des grandes chaleurs, semble persister et la situation ne va pas s'arranger de sitôt. Ceci à partir du moment où l'on sait que les appels de charge sur le réseau, notamment durant le Ramadan coïncidant cette année avec l'été, et la généralisation de l'usage des climatiseurs qui pèse sérieusement sur le réseau vont certainement s'accroître davantage. Selon le P-dg de la SDE, Tahar Djouambi, qui s'exprimait, hier, sur ce sujet, précisément lors de la présentation du bilan d'activité de l'exercice 2011 de la société, la survenue des «coupures d'électricité», durant l'été n'est pas à écarter. Puisque, précise-t-il, «on n'est pas à l'abri d'incidents» et que «le comportement du réseau est étroitement lié à l'environnement». Et d'expliquer qu'«un dispositif spécial été répondant à la demande de la clientèle durant cette période a été mis en place afin de rattraper l'écart observé entre l'offre et la demande». S'agissant du bilan d'activités de la SDE qui fournit à plus de 2 millions d'abonnés de l'électricité et 1 345 366 autres du gaz, la société a enregistré au titre de l'exercice 2011 un chiffre d'affaires de 151,4 milliards de dinars, soit une évolution de 9% par rapport à l'année précédente. Cette évolution n'a pas permis pour autant de réduire le déficit de la SDE qui est passé de 1 milliard de dinars en 2010 à 3,3 milliards de dinars en 2011. Un déficit que le Pdg de la société impute au taux de perte en énergie électrique qui est de 16,44 % et l'augmentation des charges salariales qui sont passées de 5,900 milliards de dinars à plus de sept milliards. Concernant le portefeuille des créances globales, il est de l'ordre de 8 374 millions de dinars. La part du lion est revenue selon Tahar Djouambi, aux particuliers (5 976) et les administrations publiques (3 024). Aussi, 3 861 plaintes ont été introduites pour le recouvrement des créances.




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