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Le P-DG de la compagnie aérienne l'a annoncé hier



Le P-DG de la compagnie aérienne l'a annoncé hier
Ces baisses de tarifs sont valables pour le Ramadhan et l'été prochains et touchent les séniors, les familles et les juniors.La compagnie nationale vient de répondre favorablement aux doléances récurrentes de la communauté algérienne établie à l'étranger, notamment celle de France qui depuis quelques années n'a pas cessé de réclamer des baisses sur les titres de transport. Aussi, Mohamed-Salah Boultif, P-DG d'Air Algérie a annoncé hier lors de son passage au Forum d'El Moudjahid des réductions non négligeables, valables pour le Ramadhan et l'été prochains. "Je dois préciser que les taxes aéroportuaires sont de l'ordre de 120 euros", commence par dire l'orateur pour expliquer la cherté des billets d'Air Algérie qui évolue dans un pays qui n'a pas, encore, adopté l'Open Sky. "Pour satisfaire nos ressortissants, nous avons d'abord revu l'âge des séniors (3e âge) pour le ramener à 50 au lieu de 60 ans initialement. Celui-là paiera son billet 337 euros (TTC) au lieu de 387 alors que le tarif famille est ramené à 316 euros et les juniors (de 12 à 29 ans) à 332 au lieu de 437 euros (TTC). Le tarif arrêté pour le mois de Ramadhan est, quant à lui, de l'ordre de 229 euros", a-t-il indiqué. Des prix jamais appliqués de toute l'histoire d'Air Algérie qui est également la seule compagnie à assurer des vols supplémentaires durant la haute saison (été) avec des allers (au départ d'Alger en direction de la France) remplis et des retours vides. "Ce même procédé est adopté pour l'été prochain avec40 vols supplémentaires programmés d'ores et déjà. Nous sommes, aussi, la seule compagnie, de toutes celles qui desservent l'Algérie au départ de France, qui assure le transport des dépouilles sans rechigner", fera remarquerM. Boultif soulignant toutefois que la compagnie ne touche que 400 euros sur le total des frais. Le premier responsable d'Air Algérie a saisi cette même tribune pour revenir sur le plan de développement de la compagnie concernant l'acquisition de 16 nouveaux appareils entre 2013 et 2017 pour un budget de 60 milliards de dinars. Les constructeurs auprès desquels s'alimentera l'Algérie seront connus dans les prochains jours. Le patron du pavillon national étayera son discours par des chiffres révélateurs d'une évolution qui reste à consolider avec la réalisation de la nouvelle aérogare qui devrait lui être dédiée et d'autres actions (décentralisation au niveau régional) et un vaste programme de formation (200 nouveaux pilotes, des PNC et des techniciens en maintenance). Il avance, par ailleurs, un CA de 67 milliards de dinars pour l'exercice 2013 (budget prévisionnel) pour un trafic équivalent à presque 5 millions de passagers. Il est question aussi d'augmenter son déploiement avec l'ouverture prochaine des dessertes sur Vienne et Lisbonne sans négliger le national avec une plus grande attention en direction des régions du Sud (tarifs préférentiels).Vente de billets via Internet : 18 millions d'euros générés à la clôture 2013Les nouvelles technologies (vente sur Internet) prennent, désormais, toute leur place avec une visibilité particulière dans le secteur aérien.En Algérie, en revanche, c'est au pas de tortue que ça avance car nous en sommes encore au stade des balbutiements dans ce domaine. Air Algérie a généré, pourtant, pas moins de 18 millions d'euros à la clôture de l'année 2013 sur le trafic international, mais cette pratique n'existe toujours pas en Algérie. Les compagnies étrangères à l'image d'Air France ou encore Lufthansa et récemment Iberia ne se gênent pas pour autant pour instaurer les frais de services. Une somme supplémentaire allant de 3 000 à 9 000 DA (selon les classes) est rajoutée au prix initial du billet que le passager algérien se retrouve obligé de payer sans même en comprendre les justifications, voire s'en rendre compte. Les compagnies (citées plus haut) qui sont les seules à pratiquer ce procédé l'expliquent par l'élimination de la commission des voyagistes (commission 0).Or, il se trouve que la compagnie elle-même est concernée par ces frais de service et parfois pour des compagnies qui ne le méritent même pas à l'image d'Air France dont les conditions d'accueil au sein de son agence laissent à désirer (mauvais accueil, local exigu, le client achète son billet debout, pas de chaise pour ceux qui attendent leur tour etc.). Vient s'ajouter à cela le fait qu'à l'étranger, le client a le choix entre acheter son billet sur Internet ou se déplacer en agence, ce qui justifie pleinement l'absence ou pas de ces frais.Interrogé à ce propos, le P-DG d'Air Algérie a reconnu n'avoir aucune connaissance de ce procédé. Des spécialistes nous ont expliqué, cependant, que "dans le cas ou ces frais devraient exister, cela devrait commencer par le pavillon national. Sans cela, les autres compagnies n'ont pas le droit de le faire"...Nabila SaïdounNomAdresse email




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