Algérie

Le P-DG de la Cnep pose ses briques



Le P-DG de la Cnep pose ses briques
Elle a accordé 11 613 crédits hypothécaires bonifiés à un taux de 1% durant la seule année 2011.
«La Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (Cnep) a accordé 11 613 crédits hypothécaires bonifiés à un taux de 1% durant la seule année de 2011, soit l'équivalent de 16 milliards de dinars», a déclaré hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale Djamel Bessa, président-directeur général de la Cnep. M.Bessa a traité la question du logement et de son financement. Rappelant la décision du gouvernement de financer les logements à taux bonifié qui est entrée en vigueur en mars 2010, M.Bessa, a mentionné que l'accès à des crédits à taux bonifiés se fait «en fonction des revenus» et ne concerne pas toutes les formules d'habitat. «Deux catégories sont concernées: l'acquisition d'un logement collectif neuf et la construction d'un habitat rural», a-t-il indiqué.
Sur la question des crédits hypothécaires bonifiés à 3%, «la Cnep a accepté les dossiers de 232 demandeurs en dégageant la somme de 1,2 milliard de dinars», a-t-il annoncé précisant que «ce type de crédit est destiné à l'acquisition de logements neufs collectifs. S'il y a autant de crédits, cela veut dire qu'il y a autant de logements mis sur le marché». En d'autres termes, il y a au moins 13 000 logements qui ont bénéficié du financement de la Cnep. «On peut multiplier par deux ou trois ce chiffre et on peut parler de 50.000 particuliers qui ont bénéficié de logements à taux bonifié en 2011», a-t-il poursuivi. Abordant les crédits accordés aux promoteurs immobiliers avec un taux de 4%, M.Bessa a indiqué que «l'octroi des crédits à taux bonifié à 4% est ouvert à tout promoteur qui accepte de répondre à ces conditions», en précisant qu' «il s'agit là d'une aide des pouvoirs publics pour encourager l'investissement dans ce secteur».
Selon lui, les promoteurs, qui adhèrent à un cahier des charges édicté par le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, peuvent bénéficier de ces crédits. «Pour le moment, nous en avons trois ou quatre au niveau de la banque mais nous sommes au début de cette opération. Le cahier des charges a été promulgué récemment», a-t-il fait savoir. Pour glorifier la politique du logement, ou mieux de l'habitat, Djamel Bessa a estimé à 20%, le taux global de progression annuelle des financements accordés par les banques pour les PME, la promotion immobilière ou l'acquisition de logements par les particuliers.
«Un taux satisfaisant», selon lui. Evoquant l'exercice 2011, il a fait savoir que la Cnep a engagé près de 174 milliards de dinars. Ce qui constitue une multiplication par trois des engagements de l'exercice 2010.
Depuis février 2011, la Cnep peut intervenir dans tous les domaines d'activité à l'exception du commerce extérieur et de la revente en l'état. Quant au contraintes auxquelles fait face la Cnep, M.Bessa a mis l'accent sur la rareté des assiettes foncières qui doivent accueillir de nouveaux logements dans les grandes villes. «Nous essayons de nous adapter en répondant au mieux à la demande de la clientèle en choisissant les types de construction les moins consommatrices en foncier. On fait donc de la concentration en essayant de travailler en hauteur. C'est plus coûteux mais c'est une manière de répondre au marché», a-t-il fait savoir. Enfin, interrogé sur le dossier des 65.000 logements Aadl-Cnep qui ne sont pas encore livrés jusqu'à ce jour, M.Bessa a estimé que «le travail de vérification concernant l'éligibilité des postulants prend beaucoup de temps».
Les critères retenus, de son avis, «sont ceux édictés par la loi relative au plafond de revenus et à la nécessité de n'avoir pas bénéficié d'autres formes d'aides de l'État ou d'un logement social ou d'un LSP».
Il cite les projets d'Oran et de Bouira que «nous venons de finaliser en collaboration avec l'Aadl les listes des bénéficiaires». Ce qu'il a rappelé, par ailleurs, c'est que «le classement se fait en fonction de l'ancienneté de la demande. Tous les fichiers sont consultés pour éviter des affectations indues», a-t-il indiqué.


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