Algérie

Le P-DG de l'Etrag de Constantine nous écrit



En réponse à l'article publié dans votre respectable quotidien du 13 mai 2019, dont l'objet concerne l'entreprise des tracteurs agricoles, en particulier les allégations portant notamment sur "la pratique de l'arbitraire, la résiliation des contrats de travail par des procédés illégaux et le surstock du produit" et en vertu du droit de réponse, nous vous demandons de bien vouloir insérer les clarifications ci-après. La direction de l'Entreprise des tracteurs agricoles confirme que la gestion de la relation de travail est régie par les dispositions du code du travail et celles du règlement intérieur de l'entreprise mis en place en concertation avec le Comité de participation approuvé par l'inspection du Travail et enregistré auprès du tribunal territorialement compétent. Concernant le renouvellement des contrats à durée déterminée qui sont arrivés à terme, il se fait en tenant compte de la qualification de chaque agent et surtout en fonction des besoins de la production.L'allégation de la résiliation arbitraire des contrats de travail est une affirmation erronée et sans fondement. Quant au surstock du produit invendu, cette affirmation est une réalité que l'entreprise est en train de subir de plein fouet et qui est générée par des facteurs exogènes. La vérité est que l'entreprise est devenue récemment un champ de conflits pour des parties externes affectant sa stabilité interne et engendrant le déclenchement d'une grève illégale depuis le 7 avril 2019. En dépit des multiples tentatives de l'administration pour le dialogue et la concertation, qui ont toutes échoué, la direction confirme sa volonté de rester ouverte au dialogue pour surmonter cette situation difficile, en demeurant pleinement attachée à ses engagements annoncés dans les notes d'information au personnel de l'entreprise, notamment en ce qui concerne le versement du salaire du mois d'avril sans retenue des journées de grève qui seront examinées ultérieurement, et ce, dès la reprise de travail.
Ceci a été communiqué aux travailleurs à travers les notes d'information affichées à tous les niveaux de l'entreprise. Ne voyant pas l'aboutissement de ses différentes tentatives d'apaisement par le dialogue, l'entreprise n'a trouvé aucune autre alternative que de recourir à la justice pour préserver ses biens et la sécurité interne, sachant qu'un groupe de travailleurs grévistes a exposé l'entreprise à des risques avérés pendant les nombreuses journées de grève. La direction générale de l'ETRAG confirme à votre respectable journal que ses portes demeurent toujours ouvertes pour communiquer afin d'éclairer l'opinion publique.


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