Intervention ? Sécurité de l'aéroport d'Alger et lancement prochain d'une nouvelle aérogare étaient au menu, jeudi, de la chaîne III de la radio nationale.Pour l'hôte de la radio nationale, Tahar Allache, P-DG de l'aéroport d'Alger, sa principale mission tient en trois mots : «Sûreté, sécurité et exploitation.» Une occasion pour lui de répondre, encore une fois, à un certain nombre d'attaques et de critiques que l'établissement a essuyé suite à l'incendie qui a touché la tour de contrôle il y a quelques mois. Ainsi, même s'il considère que le risque zéro n'existe pas, il tiendra particulièrement à mettre l'accent sur l'intérêt porté par ses services à l'aspect sécurité.«Les risques sont nombreux, comme partout. Nous travaillons à apporter une réponse à chaque risque qui se présente», affirme-t-il. «Nous avons à l'aéroport d'Alger des équipements de pointe dans tous les bâtiments que nous exploitons actuellement. Que ce soit en matière de sécurité, de confort ou d'exploitation», a-t-il tenu à affirmer en réponse à ceux qu'il qualifie de «mauvaises langues» qui affirment que «les moyens utilisés au niveau de l'aérogare d'Alger sont vétustes». Ou encore que «les pistes d'atterrissages sont mal entretenues».Evoquant ces derniers, M. Allache indiquera qu'il s'agit «de gens qui parlent à tort et à travers». «Ce qui nous intéresse, c'est la réalité du terrain. Pour le reste on s'en fiche éperdument !», ajoutera-t-il, soulignant le fait que l'établissement qu'il dirige a déjà «dépassé depuis longtemps les exigences minimales exigées par l'Organisation de l'aviation civile internationale».Sur un autre chapitre, il reviendra sur le challenge que se fixe l'aéroport d'Alger : accueillir les 16 millions de passagers par an attendus à l'horizon 2018.Un objectif qui devrait se concrétiser à travers le lancement d'une nouvelle aérogare. Ainsi, l'actuelle aérogare avec sa capacité maximale de 6 millions de passagers par an, bâtie sur une superficie de 82 000 m2, pourra compter sur une nouvelle structure de 200 000 m2, avec une capacité de 10 millions de passagers par an.«C'est le fruit du schéma directeur lancé en 2009 qui nous indiquait déjà qu'il faudrait qu'à partir de 2018, il y ait une nouvelle aérogare pour faire face à la saturation de l'actuelle», a-t-il indiqué. Des études sont lancées à cet effet par «un groupement de bureaux d'études, composés de bureaux anglais, espagnol et algérien», a-t-il ajouté. Nous apprendrons à l'issue de son intervention que des entreprises présélectionnées ont déjà été «mises en concurrence» et les offres devraient être ouvertes d'ici au 5 mars pour des délais de réalisations variant entre 36 et 40 mois.
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Posté Le : 15/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Lyes Sadoun
Source : www.infosoir.com