Algérie

Le P/APW de Béjaïa dénonce une démarche «aventureuse» du CENEAP Actualité : les autres articles


Le P/APW de Béjaïa dénonce une démarche «aventureuse» du CENEAP                                    Actualité : les autres articles
Le président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Béjaïa, Hamid Ferhat, a critiqué, dans une déclaration publique qui ne fait pas dans la dentelle, les consultations que mene le centre national d'études et d'analyses pour la population et le développement (CENEAP), sur la question de la gouvernance locale, pour le compte du CNES.
Les membres du CENEAP qui devront sillonner 38 wilayas étaient mercredi à Béjaïa pour s'informer de la réalité de la gouvernance locale, ses contraintes et recueillir les propositions de différents acteurs.
Au sortir d'une rencontre avec la délégation de ce centre, mercredi au siège de la wilaya, des représentants de la presse nationale se sont montrés tout simplement dubitatifs. De son côté, le P/APW de Béjaïa a affiché toute sa désapprobation de cette démarche qu'il juge «aventureuse».
«Voilà pourquoi je refuse de m'associer à vos mensonges», c'est comme cela que Hamid Ferhat a titré une lettre, accusatrice et sur un ton interpellateur, destinée aux responsables du CNES qu'il responsabilise «des risques réels de disparition du pays qu'engendrerait cette démarche aventureuse de fausse consultations-alibi».
Des consultations que le P/APW ne dissocie pas d'un facteur bien particulier : «la gravité de la situation que traverse mon pays». M. Ferhat rappelle qu'il y a une crise de confiance et qu'ignorer cela c'est «défier la population».
«D'ailleurs, chaque jour vous nous le confirmez davantage. Vous faites semblant de consulter tantôt la classe politique, tantôt la société civile, alors que les décisions sont déjà prises, en témoignent ces lois auxquelles on veut réduire la crise de confiance de la population avec les institutions» accuse le P/APW, d'obédience FFS, dont on comprend que les propos sont ici destinés aux décideurs du pays.
Avant de rappeler un fait, pour expliquer que «la dignité n'est pas à vendre» : «il y a trois jours trois ministres se sont vus empêcher, par la population d'El Bayadh, de se rendre chez les sinistrés».
«Depuis le début de l'année, les peuples du Maghreb et de l'Orient écrivent, en lettres de sang, une autre époque de l'histoire que vous refusez de comprendre de la meilleure façon» ajoute Hamid Ferhat qui espère que les destinataires de sa missive puissent se doter d'«intelligence» plutôt que de «malice».
Avant de noter que «les algériens ne demandent que leurs droits dont ils furent bien capables d'arracher des mains des colons»
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