La réponse du ministre de l’Industrie et des Mines à une question écrite d’un député, dans laquelle il informe qu’un filtre à manche sera installé à la cimenterie de Béni-Saf au cours du premier semestre 2017, n’a pas été appréciée par les élus locaux et la population de la région.
À la fin de la semaine dernière lors de la session d’automne de l’APW, le directeur de la cimenterie a été, une nouvelle fois, interpellé par un élu sur le retard mis dans l’aménagement du site en équipements qui réduisent l’émission de poussières et autres agents polluants de la cheminée de la cimenterie.
Ce dernier a expliqué que la contrainte est d’ordre réglementaire. Il a précisé qu’un vice de forme dans l’application des dispositions du code des marchés publics allonge considérablement l’échéance fixée pour l’installation du filtre à manche, et ce, malgré la disponibilité du budget y afférent de deux millions d’euros.
“C’est une affaire qui ressemble étrangement à celle de l’Aniref pour l’aménagement de la zone industrielle de Tamzoura. Visiblement, elle dépasse les prérogatives du directeur de la cimenterie de Béni-Saf”, a affirmé le P/APW.
“Arrêtons de mentir à la population. Nous serons tous responsables si un enfant meurt à la suite d’une maladie respiratoire causée par la poussière. On aurait pu mettre en place une commission d’enquête et prendre une position claire, celle de fermer carrément l’usine. Notre message est clair. Et pourtant ni l’argent ni la compétence ne manquent”, a-t-il asséné
Rubrique Radar
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Posté Le : 10/10/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: Liberté ; texte: Rubrique Radar
Source : liberte-algerie.com du dimanche 9 octobre 2016