Algérie

Le P/APC soutenu par son parti



Le rejet de l'avant-projet de l'organisation de la 3e édition du théâtre amazigh à Aghbalou, à l'est de Bouira, par le P/APC de cette commune d'obédience RCD, et l'indignation suscitée dans certains milieux artistiques, sont en train de prendre une tournure éminemment politique. Le conseil communal du RCD soutient, défend la décision de l'édile communale et accuse certains milieux de vouloir semer "le trouble, le tribalisme et l'intox". Selon cette structure locale du parti, une demande a été adressée au P/APC, afin de subventionner ce festival, dont les dépenses, est-il indiqué dans un communiqué public, sont estimées à 120 millions de centimes, dont 40 millions dédiés à la restauration, 30 millions à l'achat des cadeaux, 10 réservés au transport des participants et, enfin, 15 millions de centimes à la sonorisation et l'éclairage. "Une somme que notre pauvre commune ne peut en aucun cas assurer", soulignent les rédacteurs dudit document, tout en précisant que l'actuelle APC a "hérité d'une situation désastreuse, au vu de la mauvaise gestion de l'exécutif sortant".Le conseil communal du RCD ajoute que sa commune ne disposerait pas d'infrastructures adéquates pour ce genre de festivités. "L'école primaire qui a accueilli les deux éditions précédentes se dégrade du jour au lendemain (...) Nous avons bien souhaité vous (associations, ndlr) voir orienter les jeunes initiateurs de cette activité vers l'Odej (Office des établissements de jeunes) en vue d'obtenir une autorisation pour l'organiser à la maison de jeunes d'Aghbalou, seule infrastructure pour le moment, qui peut recevoir cette manifestation et répondre à ce besoin", ont-ils préconisé. Répondant aux accusations proférées par certaines associations culturelles, le conseil communal de cette municipalité précise qu'il est "l'unique à avoir eu le courage de célébrer le 20 Avril, repère de notre combat identitaire et démocratique, par la participation de 5 associations. Plus encore, notre APC, en collaboration avec deux autres, à savoir celle de Tazmalt (wilaya de Béjaïa) et celle d'Ifarhounène (Tizi Ouzou) (...), a aussi pris part à la commémoration de la Journée internationale de la biodiversité".
R. B.
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