Algérie

Le P/APC d’Oran à la radio El Bahia



«Oran a été de tout temps délaissée» Le président de l’APC d’Oran, Noureddine Boukhatem qui était, hier, l’invité de la 7e édition de l’émission hebdomadaire El-Mountada d’El-Bahia, consacrée au développement local, à la salle Mostaganem de l’hôtel Sheraton, a annoncé l’ouverture du conservatoire municipal Ahmed Wahby pour le mois prochain. Un événement plutôt heureux pour une ville culturelle qui a enfanté les grands noms de l’histoire militante, sportive et culturelle, à l’exemple de Aïssa Messaoudi (Saout El Arab), Hamou Boutlélis, Ahmed Zahana (Zabana), Ahmed Wahby, Sirat Boumédiène, Alloula, Yves Saint-Laurent, Saïd Zemmouchi, Kaddour Bekhloufi.... Une cité qui a toujours rayonné au fil des temps et des parenthèses de l’histoire, mais qui souffre malheureusement, aujourd’hui, d’un manque d’institutions culturelles et d’espaces de création des arts à même de la hisser au rang qui est le sien, celui d’une grande métropole. Le président de l’APC, qui devait répondre à plusieurs questions, notamment celle d’un confrère sur le déficit flagrant en matière de structures de loisir et de détente, n’a pas été non plus avare en déclarations, indiquant de ce fait l’ouverture prochaine de deux bassins d’eau (piscines), notamment celui des frères Missoum, au grand bonheur des corps frêles qui ont pris, à défaut de structures adéquates, la fâcheuse habitude de se baigner du côté de ‘la Cueva del Agua’ (Covalawa), avec tout ce que cela comporte comme risques éventuels. «Tout cela à cause de cette politique de marginalisation dans laquelle la ville d’Oran a toujours été confinée», comme n’a cessé de le répéter le maire d’Oran depuis le début de l’émission. En effet, la cité qui a été de tout temps ignorée, grossit démesurément au fil des ans par rapport à ses besoins. Une ville de transit qui abrite plus de 1,5 million habitants et qui a des moyens réduits pour prendre en charge tout ce flux de population qui atteint, bon an mal an, environs 5 millions de vacanciers en été. Une commune qui dispose d’un maigre budget de quelques milliards, tout juste bon à couvrir la masse salariale des municipaux. Sans oublier les charges énormes auxquelles elle fait face pour entretenir, entre autres, quelque 197 structures scolaires et 30 marchés, pour préserver la santé et le cadre de vie des citoyens... Heureusement, précisera-t-il, que «l’Etat a pris les devants pour voler au secours de la ville qui se trouve confrontée, ces dernières décennies, au poids grandissant des problèmes». Concernant les locaux de l’ex-Prisunic du Bd Emir Abdelkader, le premier responsable de la ville a été formel en disant que «cette structure sera transformée en centre culturel et servira de lieu de rencontres des artistes et des hommes de lettres». Il faut enfin noter que l’invité d’El Bahia s’est longuement attardé sur nombre de réalisations à l’actif de l’APC et de la wilaya, particulièrement les grands projets structurants engageant l’avenir de la wilaya d’Oran, comme l’EHU du 1er Novembre, le tramway, le téléphérique et bien d’autres projets et programmes en cours, et ce, depuis l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika.


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