Algérie

Le P/APC confirme et ne s'étonne pas de l'indiscrétion de ses collaborateurs DYSFONCTIONNEMENTS CHRONIQUES DANS LA COMMUNE DU KHROUB



Le P/APC confirme et ne s'étonne pas de l'indiscrétion de ses collaborateurs                                    DYSFONCTIONNEMENTS CHRONIQUES DANS LA COMMUNE DU KHROUB
De notre correspondant à Constantine
A. Lemili
Dans le conflit qui a opposé récemment l'APC du Khroub à l'un de ses cadres, en l'occurrence le directeur technique, la Tribune s'est fait l'écho de déclarations, pour le moins burlesques, du cadre démis de ses fonctions lors d'une conférence de presse tenue dans un café, au cours de laquelle il a littéralement «déballé», mais à doses homéopathiques, les affaires jalonnant la gestion de la commune. L. R., le directeur technique, jugeant certainement plus avantageux pour lui de tout «balancer» en tenant compte du fait des réactions de ses chefs hiérarchiques, tout en considérant que cette forme de chantage qui ne dit pas son nom constituerait un moyen de rétorsion efficace. Même s'il ne soupèse pas les risques d'un retour de flamme. C'est du moins ce qui était attendu par bon nombre de personnes, notamment quelques fonctionnaires intègres de la commune, comme de l'ensemble des structures se situant dans la chaîne hiérarchique. Quoi qu'il en soit, une seule certitude affleurait du bras de fer entre le directeur technique et «ses» responsables : tout ce qu'il pouvait fournir comme information à la presse et partant rendre public était fondé. En fait, une loi du silence plombait toute réaction qui s'annoncerait hostile à une gestion au petit bonheur la chance des affaires publiques et surtout des deniers de l'Etat. D'où la docilité du personnel et, plus particulièrement, des personnes qui pouvaient, à un moment ou un autre, s'élever contre des pratiques portant atteinte à l'intérêt général.Nul donc ne semblait ignorer la gabegie ambiante et chacun pouvait à loisir commenter les procédures d'attribution de marchés, celles de règlements des situations, des conditions dans lesquelles étaient délivrés les ordres de service, les attestations de service fait, celles des réceptions définitives pour des projets dont les enveloppes financières parfois faramineuses et sans commune relation avec la fiabilité des réalisations une fois terminées. Le cas le plus illustratif reste bien entendu la réfection des routes, une sorte de boîte de Pandore, laquelle une fois ouverte ne se referme jamais. Et c'est cette boîte qu'a ouvert l'ancien directeur technique actuellement «placardé» en attendant qu'il réponde de ses déclarations pour être éventuellement poursuivi devant les tribunaux, en raison des propos tenus. Il est loisible, compte tenu de ce dossier à l'importance évidente, de constater que les responsables de la commune à tous les niveaux vont à un train de sénateur pour démêler l'écheveau. Et à ce rythme, il est plus que probable que cela irait jusqu'aux prochaines' élections locales. Autrement dit, le bébé pourrait être fourgué avec l'eau du bain à la prochaine équipe municipale, laquelle n'essaiera même pas de s'embarrasser d'un dossier trop encombrant. L'histoire étant un éternel recommencement sachant en outre qu'en partie, ces déboires ont été imputés par ricochet aux élus de la précédente mandature.
Cela étant, il semble pour le moins difficile que le premier responsable de la wilaya persiste à faire le dos rond et n'actionne pas une enquête sur des révélations faites, il y a quelques jours, par un confrère qui a pu disposer d'un document officiel établi par la nouvelle responsable à la tête de la direction technique. Un document dans lequel tous les détails sont fournis sur la gestion chaotique des projets, des conditions non réglementaires, pour ne pas dire anormales, de leur attribution, la validation de réalisations d'ouvrages dont les vices sont apparus a posteriori. Il semblerait évidemment difficile d'étaler, notamment pour raison d'espace, tous les réserves formulées par la nouvelle directrice, et cela nous a conduit néanmoins à prendre attache par téléphone en cours d'après-midi de samedi avec Saddek H., le P/APC du Khroub, auquel nous avons demandé la confirmation du constat établi par sa collaboratrice, et surtout de la divulgation d'un document officiel et surtout confidentiel : «Que voulez-vous ' C'est ainsi. Les agents n'ont aucun respect de la confidentialité des documents, et il arrive qu'ils les récupèrent pour un usage personnel.» (sic)


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