Algérie

Le ouf de soulagement des agriculteurs !



Le ouf de soulagement des agriculteurs !
La campagne agricole 2014-2015 bénéficiera de l'effet positif des pluies enregistrées lors des dernières journées. C'est ce qu'a affirmé Cherif Maghmouli, directeur de l?agriculture et du développement rural de la wilaya de Annaba.Il a, par ailleurs, estimé que malgré sa faiblesse par rapport à la même période de la campagne précédente, le cumul de la pluviométrique permettra aux agriculteurs de mieux voir venir. D'autant a-t-il ajouté, que les prochains jours sont annonciateurs de pluie et de neige. Le même optimisme caractérise les spécialistes des réserves en eau qui ont également souligné le bon apport des eaux de pluie des dernières 48 heures pour l'augmentation du niveau des barrages de différentes régions du pays. En tout état de cause, le ouf de soulagement est général du côté des agriculteurs. D'où cette tendance des uns et des autres à estimer que pour peu qu'elles soient un peu plus favorables, les conditions climatiques seront très bénéfiques pour les semis précoces des cultures printanières. Elles créeront un contexte idéal pour l'accélération de l'installation des céréales semi tardive. Les cultures fourragères bénéficient également des dernières précipitations, notamment dans les zones irriguées garantissant une augmentation de la production fourragère et des disponibilités alimentaires pour le cheptel. Les cultures industrielles seront également favorablement impactées par les mêmes précipitations. Pour ce qui est des travaux d'assainissement des terres agricoles, ils vont bon train. C'est le cas dans la wilaya de Annaba où les 48 000 ha de surface agricole utile dont 14 000 destinés aux spéculations céréalières, pourraient donner une bonne rentabilité en termes de blé tendre ou dur. A ce niveau, la surface emblavée a atteint 80% des 14 000 ha avec une disponibilité d'importantes quantités de semences certifiées. Il faut dire que les aides diverses accordées par l'Etat aux agriculteurs ont été un bon stimulant. De l'avis de nombreux travailleurs de la terre spécialisés dans les cultures industrielles, céréales et légumes secs, ceux de l'élevage et la production laitière, les données ont totalement changé. «Nous ne pouvons que nous féliciter de la bonne volonté affichée par le ministère de l'Agriculture. Tous les engagements pris ont été suivis d'actes dans le cadre de la politique de développement de notre agriculture. Il faudrait que cette impulsion se poursuive jusqu'à ce que la rentabilité agricole puisse permettre à notre pays d'atteindre l'autosuffisance en produits agricoles», affirment à l'unanimité les mêmes agriculteurs. Il faut dire que ces engagements ont pris, au fil des années, l'allure d'un véritable branle-bas de combat avec un niveau inégalé de stimulation des intervenants. La plupart des régions ont en effet enregistré un retour en force vers le travail de la terre avec des perspectives très prometteuses en chiffres à la hausse de la production agropastorale. Il en sera ainsi pour la filière de la tomate industrielle où, sauf catastrophe naturelle, il est prévu d'atteindre le million de tonnes soit presque deux fois plus que la précédente campagne. Bons résultats également dans l'élevage et la production laitière là où l'Etat a marqué de son empreinte ces sous filières. Celles des céréales et des légumes secs ne sont pas en reste. Il y a du nouveau dans toutes les régions de l'Est du pays. A Annaba, la CCLS a en charge la production de céréales et multiplications de semences de plus de 16 000 ha exploités par 1 300 agriculteurs. Le préfinancement et le crédit complémentaire ont servi de facteurs stimulateurs. Les 18 moissonneuses-batteuses et autre engins spécifiques à la mise en terre des semences acquis ces dernières années, mettront un terme aux contraintes. Les précédentes années, celles-ci décourageaient les céréaliers à s'engager résolument dans le développement de ce type de spéculations. « «Encore une fois, la nécessité d'un meilleur suivi et prise en charge des cultures et de l'agréage par le Centre national de certification et de contrôle a été soulignée».




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