Algérie

Le nouvel émissaire de l'ONU entame sa mission



Le nouvel émissaire de l'ONU entame sa mission
Le nouvel émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, est arrivé, hier, à Damas pour sa première visite dans le pays en guerre depuis sa nomination en juillet. Il est arrivé dans un grand hôtel de Damas en compagnie de son adjoint, le diplomate égyptien Ramzi Ezzedine Ramzi, ainsi que du vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad. De Mistura qui ne veut pas de « commentaire pour le moment » a déclaré que « pour l'instant nous regardons et écoutons, ensuite nous parlerons ». Durant son séjour à Damas, qui devrait durer trois jours, il évoquera avec les responsables syriens « les perspectives d'une solution » au conflit multiforme qui ravage le pays. Le diplomate italien et son adjoint rencontreront également des opposants de l'intérieur qui devraient leur demander, selon des informations de presse, d'organiser des négociations de paix entre représentants du gouvernement syrien et de l'opposition. Le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré, lundi, dans une note à la presse qu'« à la suite de cette première visite en Syrie, ils entameront une première tournée dans les pays de la région et dans d'autres capitales au cours du mois d'octobre et après la conclusion du débat de haut niveau de l'Assemblée générale » des Nations unies. Mistura, ancien vice-ministre italien des Affaires étrangères, a une longue expérience de diplomate à l'ONU. Il a notamment été à la tête des missions de l'ONU en Irak et en Afghanistan. Son prédécesseur en Syrie, Lakhdar Brahimi, qui était émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe à la fois, avait démissionné en mai dernier après deux ans d'efforts infructueux pour mettre un terme à un conflit qui a fait depuis mars 2011 plus de 191.000 morts. Le diplomate algérien avait organisé en janvier et février derniers à Genève les premières négociations directes entre le gouvernement syrien et l'opposition, qui avaient échoué. Son successeur aura-t-il plus de chances et d'opportunités pour réussir une mission aussi délicate ' La perception de la crise syrienne qui a de tout en tout changé à la faveur de la menace de l'Etat islamique (EI), officiant en Syrie sous le label de l'EIIL, impose un mode opératoire de même nature que l'engagement de la coalition internationale résolue de combattre le « cancer ». Pour sa première sortie, le nouveau haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, le Jordanien Zeid Ra'ad Al-Hussein, a dénoncé le « monde sanguinaire » que l'EI et le Front Nosra tentent d'imposer en Irak et en Syrie.




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