Algérie

Le nouveau trésor algérien



Le secteur pétrolier et gazier «offre des domaines très prometteurs pour l'investissementM.Yousfi, ministre de l'Energie et des Mines, l'a confirmé hier à Oran au Workshop international sur le gaz de schiste.
Le potentiel national en gaz de schiste est «comparable aux plus importants gisements américains». C'est ce qu'a déclaré hier à Oran le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, lors de l'ouverture du Workshop international sur le gaz de schiste. «Les résultats préliminaires de notre évaluation du potentiel de gaz non conventionnel et notamment de gaz de schiste indiquent que le potentiel est au moins comparable aux plus importants gisements américains,» a souligné le ministre qui a relevé «l'importance» de développer des partenariats avec «tous les acteurs intéressés et qui disposent de la maîtrise technologique nécessaire au développement de ces ressources dans des conditions optimales». «Nous travaillons actuellement avec des partenaires qui disposent de l'expertise nécessaire, dans la phase d'approfondissement des études d'évaluation du potentiel très prometteur des gaz non conventionnels», a encore précisé le ministre.
Pour rappel, en avril 2011, Sonatrach avait signé avec le géant pétrolier italien Eni un accord en vue de développer le gaz de schiste en Algérie.
M.Yousfi a rappelé à cette occasion qu'une «vaste réflexion sur les réformes réglementaires a été lancée pour adopter un certain nombre de mesures incitatives dans le but d'intensifier la prospection, y compris dans l'offshore et les zones peu connues».
Il a également souligné que le secteur pétrolier et gazier «offre des domaines très prometteurs pour l'investissement, étant donné le potentiel considérable et les opportunités liées à un marché local en forte croissance et à une position de choix sur les marchés régionaux et internationaux».
Ce workshop international se déroule à Oran avec la participation d'experts et spécialistes en gaz de schiste, venus d'Afrique, d'Europe et d'Amérique, en plus des chercheurs nationaux.
De grands groupes internationaux tels que Sonatrach, Statoil, Repsol prennent également part à cette rencontre de deux jours. Ils traiteront en particulier des différents aspects liés au gaz de schiste, comme sa commercialisation, la coopération internationale et le degré d'intérêt des groupes énergétiques pour le gaz de schiste, ainsi que des coûts financiers de son investissement, les risques commerciaux et leur impact sur l'environnement.
Les Etats-Unis ont des réserves prouvées leur assurant potentiellement de satisfaire leurs besoins pendant 110 ans, selon le département américain de l'Energie.


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