Algérie

Le nouveau statut promulgué bientôt



Le ministre des Affaires religieuses et desWakfs, Youcef Belmehdi, a annoncé qu'un nouveau statut pour les imams sera bientôt promulgué. Il s'agit de la promotion des salaires et des primes, qui visent à améliorer la carrière de cette corporation.Le ministre des Affaires religieuses et desWakfs, Youcef Belmehdi, a annoncé qu'un nouveau statut pour les imams sera bientôt promulgué. Il s'agit de la promotion des salaires et des primes, qui visent à améliorer la carrière de cette corporation.
La décision a été consentie par le gouvernement, après une longue série de consultations avec le syndicat des imams, qui a fait de cette question un enjeu central. Le ministre, qui a tenu à préciser que "les travaux en cours seront porteur d'un nouveau statut pour la corporation des imams", n'a pas manqué de saluer "le rôle fondamental de cette catégorie, dans l'encadrement spirituel des mosquées".
Il a indiqué que "ce rôle est aussi celui de préserver le référent national religieux et la sécurité du pays". Youcef Belmehdi a usé d'un langage clair, en dénonçant la gestion précédente de ce dossier héritée par des années d'injustice. "Les travailleurs du département religieux, dont les imams, ont longtemps souffert decette marginalité". Les imams étaient rangés comme une simple catégorie de fonctionnaires religieux, subissant les pressions et le diktat des administrations sans brancher. Le manque de formation de quelques-uns a fait en sorte, que les mosquées sont devenues "l'apanage de discours de dérive semant la fitna parmi les fidèles". Aujourd'hui, le gouvernement décide de saisir cette question par tous les bouts en commençant par la révision de la situation précédente en accordant à la promotion des autres catégories du corps commun du secteur. La formation est également un enjeu de taille pour les futurs imams où d'ores et déjà, 13 instituts activent à l'échelle nationale.
Pour le ministre, "ces instituts sont un rempart contre toute forme de radicalisme religieux"et la formation, selon lui, ne repose pas uniquement sur les sujets religieux et de jurisprudence mais porte sur un enseignement ouvert sur d'autres thèmes avec l'insistance des langues étrangères. Concernant les écoles coraniques, il est question aussi de leur conférant des prorogatives claires de la pédagogie et du rôle attendu de ces dernières. Il est à rappeler que dernièrement, le conseiller de la Présidence aux affaires religieuses, Aissa Belakhdar, a évoqué la prochaine tenue d'une conférence nationale portant sur les associations religieuses, les zaouïas et les écoles coraniques, dont le but vise à adapter ces écoles à ce qui se fait ailleurs loin de toute tendance extrémisteou radicale.
La décision a été consentie par le gouvernement, après une longue série de consultations avec le syndicat des imams, qui a fait de cette question un enjeu central. Le ministre, qui a tenu à préciser que "les travaux en cours seront porteur d'un nouveau statut pour la corporation des imams", n'a pas manqué de saluer "le rôle fondamental de cette catégorie, dans l'encadrement spirituel des mosquées".
Il a indiqué que "ce rôle est aussi celui de préserver le référent national religieux et la sécurité du pays". Youcef Belmehdi a usé d'un langage clair, en dénonçant la gestion précédente de ce dossier héritée par des années d'injustice. "Les travailleurs du département religieux, dont les imams, ont longtemps souffert decette marginalité". Les imams étaient rangés comme une simple catégorie de fonctionnaires religieux, subissant les pressions et le diktat des administrations sans brancher. Le manque de formation de quelques-uns a fait en sorte, que les mosquées sont devenues "l'apanage de discours de dérive semant la fitna parmi les fidèles". Aujourd'hui, le gouvernement décide de saisir cette question par tous les bouts en commençant par la révision de la situation précédente en accordant à la promotion des autres catégories du corps commun du secteur. La formation est également un enjeu de taille pour les futurs imams où d'ores et déjà, 13 instituts activent à l'échelle nationale.
Pour le ministre, "ces instituts sont un rempart contre toute forme de radicalisme religieux"et la formation, selon lui, ne repose pas uniquement sur les sujets religieux et de jurisprudence mais porte sur un enseignement ouvert sur d'autres thèmes avec l'insistance des langues étrangères. Concernant les écoles coraniques, il est question aussi de leur conférant des prorogatives claires de la pédagogie et du rôle attendu de ces dernières. Il est à rappeler que dernièrement, le conseiller de la Présidence aux affaires religieuses, Aissa Belakhdar, a évoqué la prochaine tenue d'une conférence nationale portant sur les associations religieuses, les zaouïas et les écoles coraniques, dont le but vise à adapter ces écoles à ce qui se fait ailleurs loin de toute tendance extrémisteou radicale.


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