Algérie

Le nouveau souffle de la Banque d'Algérie



«La Banque d'Algérie vient de rendre public une décision du Conseil de la monnaie et du crédit d'augmenter le capital minimum requis des banques et des établissements financiers. Ainsi, le capital minimum requis des banques a été doublé pour passer à vingt (20) milliards de DA contre dix (10) milliards de DA, tandis que le capital minimum requis des établissements financiers passe à 6,5 milliards de DA contre 3,5 milliards de DA, sachant que la précédente décision d'augmentation du capital minimum exigé date de décembre 2008».«Ce qui confère aussi aux banques et établissements financiers une capacité plus conséquente en matière d'intervention dans le financement de l'économie nationale». A en croire la dépêche de l'APS, qui ne cite aucun chiffre, ni ne nomme aucun secteur économique, qu'il soit privé ou public bénéficiaires des investissements en question, «la Banque d'Algérie a initié, durant l'année 2018, une large offensive en direction des banques pour le développement de l'inclusion financière aux fins d'une meilleure mobilisation des ressources financières dans un contexte marqué par l'objectif de diversification de l'économie ont été octroyé durant le 1er semestre 2018.
«A travers cette mesure, il s'agit de mettre à niveau en matière de réajustement du montant du capital par rapport au seuil minimal réglementaire datant d'une décennie, et de donner à la place bancaire et financière un signal fort en termes de renforcement de son assise financière et de sa stabilité». Cet ajustement du capital minimum «ne préjuge en rien de la solidité du système bancaire algérien, dans son ensemble, de ses capacités de résilience déjà éprouvées face aux chocs externes et de sa relative rentabilité», a relevé le gouverneur de la Banque centrale devant les dirigeants de la place bancaire et financière.
A propos de l'importante masse fiduciaire improductive en circulation hors banque évaluée à près de 33%, également concernant les devises thésaurisées, (5 milliards de dollars), des mesures seraient prises pour lever les contraintes de leurs marginalisations dans les circuits hors bancaire. La hausse des crédits à l'économie est le levier financier dévolue aux banques qui jusque-là, ne se sont contentées que gérer des portefeuilles.
Pour davantage impliquer les banques dans le déblocage des crédits à l'économie, c'est ainsi que le Conseil de la monnaie et du crédit a «décidé de faire augmenter le capital des banques et des établissements financiers exerçant en Algérie pour arriver à un réajustement du capital qui a pour objectif une mise à niveau en matière de réajustement du nominal par rapport au seuil minimal réglementaire datant d'une décennie, et à donner à la place bancaire et financière un signal fort en termes de renforcement de son assise financière et, in fine, de sa stabilité, et confère aussi aux banques, et établissements financiers une capacité plus conséquente en matière d'intervention dans le financement de l'économie nationale».


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