Algérie

Le non-respect des normes de sécurité, principale cause


Le non-respect des normes de sécurité, principale cause
Les marchés communaux et de proximité de Tamanrasset, Constantine, Alger et de bien d'autres villes algériennes ont connu, ces derniers mois, des incendies spectaculaires. Une série de sinistres qui a détruit principalement des magasins de vêtements et de chaussures et qui remet sur le tapis la question du respect des normes de sécurité et d'hygiène. A chaque intervention des agents de la Protection civile pour maîtriser le feu, une seule et unique cause est évoquée : le courts circuit. Cette situation de non-respect des normes de sécurité et d'hygiène est dénoncée par le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj-Tahar Boulenouar. « Une centaine de marchés de proximité à travers le territoire national ne répond pas aux normes de sécurité, ils risquent à tout instant l'embrasement », prévient-il, rappelant que les matières utilisées pour la séparation des étals sont à base de nylon et de carton, des matériaux extrêmement inflammables. « A cela s'ajoutent les branchements électriques qui défient les normes de sécurité et le manque flagrant d'hygiène. Tous ces éléments favorisent le déclenchement d'un feu et sa propagation en l'absence d'extincteurs et d'agents formés dans les premières interventions », explique Hadj-Tahar Boulenouar. Mettre un terme à cette situation est possible à condition, soutient le porte-parole de l'UGCAA, que « les Assemblées populaires communales veillent au grain et suivent de près le bon fonctionnement de ces marchés d'autant que le gouvernement accorde depuis une dizaine d'années des aides financières pour la réhabilitation de ces lieux ». Ce souci est partagé par le président de l'Association de protection des consommateurs et de l'environnement (Apoce), Mustapha Zebdi. Il soutient que les incendies déclenchés dans certains marchés sont la conséquence d'un laisser-aller et de négligence. « Nous constatons des câbles dénudés, une promiscuité, en sus de l'inexistence d'extincteurs dans ces lieux fréquentés par un grand nombre de gens », relève-t-il. Selon lui, la situation incombe au premier responsable du marché et à la Protection civile qui délivre les attestations de conformité. Pour la Protection civile, « ces incendies sont surtout dus à des courts circuits ». A cela s'ajoutent les branchements illicites au réseau électrique.


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