Le nombre des pays pauvres a doublé

Il est passé de 25 en 1971 à  49 aujourd'hui.
La Cnuced considère ainsi le modèle de développement qui a prévalu jusqu'à présent pour ces pays a échoué et que son architecture est à  revoir. A ce sujet, le secrétaire général de la Cnuced, Supachai Panitchpakdi, a souligné que «les modèles traditionnels appliqués aux PMA - une croissance portée par le commerce - semblent n'avoir pas très bien fonctionnés». Cela démontre, selon lui, que «la situation s'est détériorée» pour les pays les plus fragiles.    
«Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a de même doublé depuis les années 1980», a-t-il ajouté.  Ces dernières années, la situation s'est aggravée et le nombre d'individus vivant dans l'extrême pauvreté a ainsi «augmenté de 3 millions par an entre 2002 à  2007» pour atteindre 421 millions d'individus en 2007. Si les PAM ont montré une bonne résistance durant la crise, ils restent néanmoins très fragiles, notamment en raison de leur forte dépendance des   importations, en particulier alimentaires.                                                      «La dépendance aux importations est devenue dévastatrice», a déploré le secrétaire général de la Cnuced, repris par l'AFP. Les dépenses pour les importations de produits alimentaires de ces pays étaient passées de 9 milliards de dollars en 2002 à  23 milliards en 2008, a-t-il fait valoir.
 De plus, les économies de ces pays restent «peu diversifiées» avec une très faible amélioration de l'épargne intérieure, une plus grande dépendance économique à  l'égard de l'épargne extérieure et une accélération de l'épuisement des ressources naturelles, explique encore la Cnuced.