Algérie

Le nombre de dialysés en hausse



Le nombre de dialysés en hausse
,Annaba a vécu ce dernier jeudi au rythme de la journée mondiale du rein. Organisée par le service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale du Pr Hassen Atik du CHU Annaba, la manifestation a valu par les interventions de plusieurs praticiens. Ils étaient venus de différentes régions du pays. Outre les spécialistes en néphrologie, y ont également participé des malades atteints d'hépatite B et des étudiants. Il faut préciser que le virus de ce type d'hépatite tue chaque jour dans le monde près de 3.000 personnes.C'est que, comme l'ont souligné les praticiens, ce virus sait se montrer discret face au bruit médiatique que peuvent susciter d'autres maladies. A lui seul, le service de néphrologie de l'hôpital Ibn Sina d'Annaba réalise 13.500 séances de dyalise/an. Ce qui confirme l'information selon laquelle le nombre de dyalisés est en hausse dans notre pays. Une prouesse au regard des conditions de travail existantes. Surtout l'exiguïté des locaux datant du 18e siècle, difficiles d'accès car situé dans un cul-de-sac. Quotidiennement, s'y entassent des dizaines de malades hémodialysés. Au titre de record dont Annaba se serait bien passé, 2 500 d'entre eux sont annuellement admis en urgence. De même que pour une même période, 1 000 patients sont hospitalisés alors que 6 000 autres se présentent pour une consultation médicale spécialisée. Le même service a réalisé avec succès 32 transplantations rénales courant l'année 2016 et qu'il envisage réaliser 40 autres, courant l'année 2017. Ce qui a incité le Pr Atik a lancé un véritable SOS pour étudier les possibilités de transférer le service néphrologie dans un lieu plus adapté aux besoins des malades. Ce praticien a également appelé au renforcement des effectifs paramédicaux actuellement très insuffisants. Son appel a été repris par de nombreux intervenants qui ont appelé à la création de meilleures conditions de travail pour pouvoir lutter contre cette pathologie. L'objectif fixé à cette journée est de sensibiliser la population, la société civile et autres sur l'hépatite virale B. Ont été abordés tout au long de cette rencontre scientifique, des aspects tels que l'obésité et ses conséquences sur les maladies rénales chroniques, obésité et hypertension artérielle, les troubles du métabolisme lipidique, les règles diététiques au cours de l'insuffisance rénale chronique, le syndrome métabolique chez les patients hémodialysés chroniques, le diabète et l'obésité ainsi que les troubles lipidiques en transplantation rénale. Il ressort des indications fournies que l'on peut bel et bien prévenir les hépatites. Il est dit aussi que l'hépatite B est une maladie fréquente et que plus de 8% de la population sont contaminée. Les spécialistes considèrent que toute la population est à risque d'autant que la grande majorité des personnes contaminées ignorent leur maladie, d'où l'intérêt du dépistage pour la prise en charge. En aparté, plusieurs spécialistes en néphrologie ont estimé que le suivi médical régulier et le traitement permettent le contrôle de la maladie avec l'arrêt ou le ralentissement de l'évolution, la prévention des complications, l'amélioration de la qualité de vie et l'allongement de la durée de vie. Il reste néanmoins que cette pathologie peut être évitée par les mesures de prévention de la maladie applicables à l'entourage comme la vaccination. Très techniques, les interventions ont, tout de même, cité les modes de contamination, énuméré les populations à risque, énoncé les possibilités thérapeutiques et décrit les mesures de prévention. Estimant que l'hépatite est un problème mondial de santé publique, les professeurs Atik, Benabdaji et Dahdouh se sont attardés sur les conséquences de l'obésité sur la fonction rénale. Les uns et les autres praticiens sont intervenus pour affirmer que dans le monde, deux milliards de personnes ont une infection ancienne ou présentent le virus de l'hépatite B. Sur ce nombre, on dénombre 350 millions de porteurs chroniques. Il est aussi révélé que 950 000 personnes meurent chaque année d'hépatite. Dans leurs interventions, les praticiens spécialistes de la néphrologie ont parlé des conditions de vie. Ce qui leur a permis d'aborder une autre rétrospective sur l'obésité et l'hépatite. Selon eux, celle-ci n'épargne ni le riche ni le pauvre. Comme ils ont abordé la question des traitements. Particulièrement ceux destinés à supprimer ou diminuer la multiplication du virus dans le foie, d'arrêter la progression et l'aggravation de la maladie et de prévenir les complications (cirrhose, cancer du foie).


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