Algérie

Le nombre de déficients mentaux en hausse Aïn El-Turck: La population revendique la réalisation d'un centre d'accueil



En l'absence de centre d'accueil pour les personnes ne jouissant pas de toutes leurs capacités mentales dans la daïra d'Aïn El-Turck, qui est en plus confrontée à une démographie galopante, les rues et les boulevards de ses quatre municipalités sont carrément envahis par des malades mentaux avec toutes les répercussions négatives sur la population et, par ricochet, sur l'ordre public. Les opérations de ramassage sont fort rarement menées en raison notamment du flagrant déficit en ce genre d'établissement de santé. Entre-temps, le nombre de personnes souffrant d'une déficience mentale, qui sillonnent inlassablement en toute liberté les rues et les boulevards de la municipalité d'Aïn El-Turck, augmente au fil des jours en suscitant la crainte et le désappointement chez les familles. Selon le constat établi sur le terrain, la présence de ces personnes ne jouissant pas de toutes leurs capacités mentales, dont certaines arborent des signes d'agressivité, répertoriées essentiellement au centre-ville, aux abords immédiats des établissements et autres lieux publics, est vivement dénoncée par la population. Des actes d'agressivité à l'encontre de femmes et d'enfants plus particulièrement ainsi que la détérioration de véhicules en stationnement et autres biens d'autrui, ont été plus d'une fois signalés sans pour autant provoquer une réaction à même de tenter d'endiguer ce phénomène. La dernière timide opération de ramassage, ayant ciblé ces personnes ne jouissant pas de toutes leurs capacités mentales, qui a été menée plus d'une année auparavant par les services concernés de l'APC, en collaboration avec ceux de la direction sociale, DAS, de la protection civile et de la police, ne semble à priori pas avoir atteint son véritable objectif, qui consiste à offrir le bien-être à la population. Il y a lieu de noter que cette opération a été décidée suite aux multiples requêtes formulées par les habitants de ladite municipalité sur l'augmentation du nombre de malades mentaux et aux incidents qu'ils engendrent. Rappelons que près de deux ans auparavant, un sans domicile fixe a été tué à mi-chemin du village de Cap Falcon par un jeune homme souffrant de déficience mentale, qui lui a asséné plusieurs coups de bâton à la tête et ce, pour une raison insignifiante. Au cours de cette même époque, un enfant a également été blessé par un autre malade mental dans la localité de Trouville, qui lui a porté des coups au visage avec le tesson d'une bouteille. La jeune victime a été évacuée vers le service des urgences de la polyclinique de Trouville. L'auteur de cette agression, qui ne disposait même d'un document attestant sa maladie, a été interpellé par les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté urbaine de proximité de Trouville. «Ce crime et cette agression ne sont pas des cas isolés, ils devraient, en principe, provoquer en urgence le lancement d'une véritable opération d'assainissement», a fait remarquer un riverain demeurant au centre-ville de cette municipalité. Nombre d'autres habitants s'interrogent assez souvent sur les circonstances qui sont à l'origine de la présence des ces nouveaux malades mentaux dans cette municipalité à l'instar des trois autres de cette contrée, distantes de plusieurs centaines de kilomètres de leur lieu d'origine. Des supputations sont même parfois véhiculées sur la place d'Aïn El-Turck à propos du comment et du pourquoi de ces malades, qui ont atterri dans cette daïra côtière. Combien sont-ils ces malades mentaux à Aïn El-Turck' Aucune statistique exacte n'a été établie en partant du principe que l'on ne peut inclure dans des données officielles quelque chose qui n'est pas censée exister. Dans la contrée d'Aïn El-Turck, ils sont cependant des dizaines, des deux sexes et d'âges différents, venus de différentes régions du pays, à errer sans but précis. Le soir, ils s'installent au niveau des places publiques ou les encoignures des portes d'habitations ainsi que d'autres endroits pour passer la nuit. Certains suscitent la compassion, d'autres par contre la crainte.


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