Algérie

Le nombre de cas augmente d'année en année



Le nombre de cas augmente d'année en année
Selon M. Serradj Ramdane, l'un des animateurs de cette association créée en 1985, rencontré à la salle de cinéma le « Hoggar » de Draâ Ben Khedda à l'occasion de la journée de sensibilisation organisée au profit des membres de cette association et autres citoyens de la daira de Draâ Ben Khedda, « cette journée s'inscrit dans notre plan d'action pour l'année 2014 où il est prévu trois autres journées à Tizi-Ghenif (3 mai), Azazga (15 juin) et Ouacifs (28 septembre) pour se rapprocher un peu plus de nos adhérents et autres malades de ces régions. Ces journées permettront à ces derniers d'exposer leurs problèmes. Ils seront conseillés et orientés dans leurs prises en charge tant sur le plan médical que nutritionnel », dira-t-il.Le problème de la carte ChifaA la lecture des statistiques arrêtées au 31.12.2013 et comparativement aux années précédentes, la progression de cette maladie connue sous forme de deux types est très inquiétante. C'est dans le premier type que nous rencontrons des malades très jeunes du fait que, selon le Dr Mehdi Becheker qui a animé une conférence-débat avec des malades, « les malades contractent ce mal dès leur naissance avec 275 cas enregistrés qui ont moins de 5 ans alors que pour le second type, il intervient à un âge avancé en raison du mode et de l'hygiène de vie des patients dans la mesure où les malades de ce type ne sont recensés qu'à partir de 30 ans », dira-t-il. Les statistiques de l'association sont assez révélatrices avec 275 cas ayant moins de 5 ans, 1.179 entre 5 et 15 ans, 2.948 entre 15 et 30 ans, 2.765 entre 30 et 45 ans et 691 cas âgés de 45 ans et plus pour le type 1. S'agissant de la prise en charge de cette maladie, notamment en matière de disponibilité des médicaments, M. Serradj soutient que « les médicaments sont disponibles sous toutes les formes au grand bonheur des malades ». Toutefois, le seul problème réside dans le remboursement des médicaments au niveau de la CNAS, notamment pour ceux ne disposant pas de la fameuse carte Chifa. « Nombreux sont les jeunes promoteurs et investisseurs qui ne sont pas éligibles, notamment du fait de leur endettement vis-à-vis des banques et des impôts qui les obligent à renoncer à un extrait de rôle nécessaire dans le dossier de la délivrance de cette carte », soulignera-t-il. Il lancera, à ce propos, un appel aux responsables de la CNAS et aux pouvoirs publics pour que « cette frange ne soit pas pénalisée et puisse accéder aux soins gratuits et obtenir la carte Chifa ». Enfin, M. Serradj ne manquera pas de souligner « le soutien des laboratoires pharmaceutiques et des APC qui accompagnent son association dans toutes les actions entreprises en direction des malades ». « Les médecins répondent présents à chaque fois qu'ils sont sollicités », a-t-il tenu à préciser.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)