Algérie

Le niet d'Obama à une intervention militaire



Le niet d'Obama à une intervention militaire
Lors de sa visite de 2 jours en Allemagne, pour tenter de refonder le partenariat transatlantique, il a rejeté catégoriquement l'idée d'envoyer des troupes américaines combattre au sol en Syrie ou d'instaurer par la force des zones de protection pour les civils. Tout comme pour son mea culpa exprimé sur le désastre libyen, Obama a réitéré son engagement pour une solution politique qui passe par la négociation.« Ce serait une erreur » de la part des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou de toute alliance de pays occidentaux « d'envoyer des troupes au sol et de renverser le régime d'Assad », a-t-il martelé le week-end dernier. Cette démarche impose logiquement le rétablissement en urgence de la trêve qui a volé en éclats. Elle est soutenue par le ministre des Affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, appelant à une plus grande coopération avec la Russie dans le règlement des conflits régionaux. « Nous avons impliqué la Russie pour chercher une solution pour la Syrie et je pense (que le sommet) fournit une bonne occasion de voir si la Russie ne pourrait pas aussi jouer un rôle pour stabiliser la Libye », a-t-il déclaré à la chaîne de télévision ARD. Au c?ur du partenariat transatlantique, inévitablement abordé dans le discours que compte prononcer Obama dans le cadre de la foire industrielle de Hanovre et dans la réunion avec la chancelière Angela Merkel, l'enjeu syrien pèse de tout son poids sur l'Europe confrontée à la crise humanitaire des victimes civiles de la guerre en Syrie, au défi sécuritaire de Daech sévissant durement dans les capitales européennes et la montée de l'extrême droite assimilée, comme ce fut le cas pour la présidentielle en Autriche, à un véritable « tsunami ».Il est désormais établi la relation de cause à effet entre le « printemps arabe » de Daech conquérant et de l'Europe en crise vouée au règne des tenants de la xénophobie et de l'islamophobie. Un mini-sommet à cinq, regroupant Obama et les dirigeants européens (Angela Merkel, François Hollande, David Cameroun et Matteo Renzi), est ainsi convoqué pour remettre de l'ordre dans la maison transatlantique, à la veille de la rencontre de l'Otan en janvier, pour évaluer « ce qui reste à faire à l'avenir ». Un avenir tributaire de la dynamique de paix et de stabilité au Moyen-Orient qui reste la condition sine qua non pour vaincre le terrorisme international et relancer le partenariat transatlantique, en panne de négociations, sur des bases sûres. De Hanovre, Obama a plaidé pour la conclusion rapide d'un accord de libre-échange et la conclusion dés « cette année » des négociations pour « acheter made in America » ou, a répliqué la chancelière Angela Merkel, « acheter allemand (qui) est bien aussi ».




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