Le nécessaire dépistage

La directrice de l'école supérieure des sciences de l'aliment et des industries agroalimentaires (ESSAIA), Meriem Hind Benmahedi, évoque l'existence d'une relation entre "l'apparition des cancers et les pesticides utilisés dans l'agriculture".La directrice de l'école supérieure des sciences de l'aliment et des industries agroalimentaires (ESSAIA), Meriem Hind Benmahedi, évoque l'existence d'une relation entre "l'apparition des cancers et les pesticides utilisés dans l'agriculture".
Selon elle "un problème de résidus de pesticides dans le traitement des plants existe mais le consommateur ne doit pas s'alarmer d'où l'intérêt de diversifier l'alimentation en attendant un meilleur contrôle". Lors de la journée de sensibilisation et d'information sur le cancer du sein, organisée hier lundi à Alger la problématique de la lutte contre le cancer du sein a été au centre des débats.
Le "cancer du sein connait une recrudescence parmi la population" soutiendra le Dr Amina Abdelwahab, sénologue au CPMC d'Alger. Selon elle "chaque année, 11.000 nouveaux cas sont enregistrés". Pour le seul service d'Alger 1.200 patientes y sont traités alors qu'en 1995 il n'y avait que 293 cas. "Les facteurs liés à l'âge et aux hormones sont déterminants dans l'apparition de ces cas de cancer dont 5 % sont héréditaires".
Pour cette spécialiste "il est impératif d'effectuer des dépistages à partir de 40ans. Le mieux est d'aller vers un dépistage organisé c'est-à-dire toutes les femmes inscrites sur les fichiers de la commune doivent être convoquées à une mammographie. Il faut détecter la maladie au stade d'image et non de boule car si en palpant on trouve une boule c'est que le nodule est déjà là depuis 6 à 8 ans" a-t-elle précisé. De son côté, le Dr Souad Amari, médecindu travail au CPMC a plaidé pour laprévention.
"Le mois d'octobre nous permetde sensibiliser à grande échelle sur le dépistage particulièrement au niveau de certains secteurs regroupant un nombre important de femmes", a-t-elle indiqué.Selon elle "la stratégie et les moyenssophistiqués utilisés dans le dépistage ont permis de détecter le cancer et de diminuer la mortalité".
Selon elle "un problème de résidus de pesticides dans le traitement des plants existe mais le consommateur ne doit pas s'alarmer d'où l'intérêt de diversifier l'alimentation en attendant un meilleur contrôle". Lors de la journée de sensibilisation et d'information sur le cancer du sein, organisée hier lundi à Alger la problématique de la lutte contre le cancer du sein a été au centre des débats.
Le "cancer du sein connait une recrudescence parmi la population" soutiendra le Dr Amina Abdelwahab, sénologue au CPMC d'Alger. Selon elle "chaque année, 11.000 nouveaux cas sont enregistrés". Pour le seul service d'Alger 1.200 patientes y sont traités alors qu'en 1995 il n'y avait que 293 cas. "Les facteurs liés à l'âge et aux hormones sont déterminants dans l'apparition de ces cas de cancer dont 5 % sont héréditaires".
Pour cette spécialiste "il est impératif d'effectuer des dépistages à partir de 40ans. Le mieux est d'aller vers un dépistage organisé c'est-à-dire toutes les femmes inscrites sur les fichiers de la commune doivent être convoquées à une mammographie. Il faut détecter la maladie au stade d'image et non de boule car si en palpant on trouve une boule c'est que le nodule est déjà là depuis 6 à 8 ans" a-t-elle précisé. De son côté, le Dr Souad Amari, médecindu travail au CPMC a plaidé pour laprévention.
"Le mois d'octobre nous permetde sensibiliser à grande échelle sur le dépistage particulièrement au niveau de certains secteurs regroupant un nombre important de femmes", a-t-elle indiqué.Selon elle "la stratégie et les moyenssophistiqués utilisés dans le dépistage ont permis de détecter le cancer et de diminuer la mortalité".