Algérie

Le mystère Senda Bouamama Il aurait «disparu» après avoir quitté les frontières algériennes vers la Mauritanie


Le mystère Senda Bouamama Il aurait «disparu» après avoir quitté les frontières algériennes vers la Mauritanie
Celui qui se présentait comme le porte-parole d'Ançar Eddine, Senda Bouamama, continue de se faire entourer de mystère. Après avoir annoncé son intention de se rendre aux autorités algériennes et émis le souhait d'être jugé par son pays, la Mauritanie, le voilà porté «disparu» dans le désert malien. Le «porte-parole» d'Ançar Eddine qui, selon lui, avait récemment séjourné non loin des frontières algériennes, près de Bordj Badji Mokhtar, dans l'espoir que les autorités algériennes acceptent de l'accueillir, aurait, faute éventuellement de réponse favorable de la part de l'Algérie, décidé de se déplacer vers la Mauritanie et c'est en cours de route qu'il aurait «disparu».
La disparition du «porte-parole» d'Ançar Eddine a été rapportée hier par l'agence Nouakchott d'information (ANI).
Senda Ould Boumama aurait disparu sur son chemin vers la Mauritanie après avoir quitté la frontière algérienne, a rapporté cette agence de presse.
«Selon ces mêmes sources, Ould Boumama aurait quitté la zone frontalière algérienne située près de la localité de Bordj Badji Mokhtar en direction de la frontière mauritanienne sans plus donner signe de vie», ajoute cette source. Senda Bouamama avait auparavant annoncé, dans un contact avec ANI, qu'il avait fait défection à Ançar Eddine, suppliant le gouvernement mauritanien de «tout faire» pour qu'il soit jugé dans son pays (la Mauritanie), est-il rappelé. Il avait annoncé à l'agence Nouakchott d'information qu'il avait «fait l'objet d'une tentative d'assassinat de la part d'inconnus».
Senda Ould Boumama s'est fait connaître depuis l'investiture de la ville de Tombouctou par les mouvements islamistes comme porte-parole du mouvement Ançar Eddine, avant de disparaître avec les autres émirs djihadistes au début de l'offensive française dans le nord du Mali. A noter que selon des sources proches d'Ançar Eddine, Senda Bouamama ne serait pas le porte-parole de ce mouvement armé qui contrôlait Kidal, ville du nord du Mali, avant l'offensive militaire déclenchée par l'armée française contre les mouvements islamistes armés sévissant dans cette partie du territoire malien.
Il serait, à en croire certaines sources, plutôt proche d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) que d'Ançar Eddine.
Senda Bouamama n'aurait pas livré tous ses secrets, diront des observateurs de la scène sécuritaire au Sahel.
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