Algérie

Le mystère reste entier à la Place du 1er novembre



Mort étrange de dizaines de pigeons Un cas peu commun vient de faire son apparition au cœur de la ville d’Oran. Au niveau du bassin du jet d’eau de la place du 1er Novembre, un nombre important de cadavres de pigeons a été constaté. Le plus étrange dans cette histoire, c’est que le nombre des cadavres ne cesse de croître depuis trois mois. Les agents communaux interrogés soutiennent, dur comme fer, que ce cas peu commun dure depuis 6 mois. Les services vétérinaires ignorent complètement ce phénomène étrange. Les langues commencent à se délier et on parle de plus en plus, ces derniers jours au sein du service d’hygiène et d’assainissement de la commune d’Oran chargé du nettoiement de ce bassin, d’un phénomène étrange qui touche ces espèces d’oiseaux. Coïncidence: on se trouvait sur les lieux comme par hasard, et on a remarqué de visu, hier, l’existence de 5 cadavres de pigeons qui flottaient sur l’eau du bassin en question. Des corps frêles, entièrement raidis, voire momifiés. Le phénomène ne s’est pas arrêté à ce niveau, comme le laissent entendre les agents de l’hygiène qui soutiennent procéder au ramassage d’une vingtaine de cadavres par semaine avec cette nette précision que le curage du bassin se fait chaque jeudi. Un agent de nettoiement de la commune témoignera à ce propos «le mois passé, nous avons procédé à l’enlèvement de 50 cadavres de pigeons. Cet état de fait nous a vraiment troublé au même titre que d’autres travailleurs qui se sont posés, d’ailleurs, beaucoup de questions à ce sujet. Aussi, des communaux se sont portés volontaires pour aller voir les services de veille sanitaire. «A vrai dire, aucune démarche officielle n’a été faite auprès des services vétérinaires, ce qui nous a poussés à nous débarrasser des cadavres de pigeons, mais avant de mourir, je dois préciser que ces volatiles avaient cessé de se nourrir». Dans le même sillage, nous apprenons auprès de l’inspection vétérinaire que ce phénomène n’a aucun lien avec la maladie de la grippe aviaire, où le travail de surveillance et de veille sanitaire se poursuit sans relâche. Mieux, aucun cas n’a été recensé depuis la mise sur pied de la cellule de veille sanitaire ni parmi les oiseaux migrateurs ni au niveau des zones humides. Safi Z.


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