Algérie

«Le MSP n'ira pas aux consultations»



«Le MSP n'ira pas aux consultations»
Abderrezak Makri, président du Mouvement de la société de la paix MSP, a présidé un point de presse, hier, au siège national du parti. Lors de cette rencontre, le président a soulevé différents sujets de l'actualité politique nationale, notamment le sujet de l'heure : la révision de la Constitution.Dans son intervention, Makri a mis l'accent sur la scène politique et ses acteurs en Algérie, indiquant que le problème de l'Algérie réside dans le manque d'un dialogue sérieux entre les composantes de l'opposition et ceux qui sont au pouvoir. «Nous croyons au sein de notre formation à la force du dialogue et que l'Etat qui n'a pas la culture du dialogue doit disparaître.» Avant d'ajouter que «le vrai dialogue est la solution en Algérie». Il a développé son discours par le fait que l'Algérie ne manque pas de lois ou de décrets, par contre, si les lois qui existent déjà sont appliquées, il n'y aurait pas l'anarchie qui règne actuellement dans le pays. «La réalité est tout a fait contraire aux décrets et aux lois», a dit le SG. «C'est le problème du manque de la volonté politique», a-t-il précisé. Dans le même cadre, il a souligné qu'en Algérie, il y a aussi un problème de la confiance. «La non-confiance chez les différents acteurs politique envers l'état actuel est remarquable», a-t-il dit. L'orateur a aussi parlé sur des intimidations envers les jeunes militants du parti par les services de l'ordre. «Nous dénonçons avec fermeté ces actes», a-t-il indiqué. Par ailleurs, Makri a évoqué les questions relatives aux changements de la Constitution. «Nous avons déjà donné des propositions à la commission de Bensalah en 2011, mais ces propositions n'ont pas été prises en considération». Avant d'ajouter :«Je ne vois pas pourquoi nous devrions refaire ça avec la commission d'Ouyahia.» Makri a insisté sur la nécessité pour la nouvelle Constitution d'être claire concernant le système qui doit être adopté (présidentielle, parlementaire ou semi-présidentiel). «Une grande différence existe entre la copie proposé par Ouyahia et les préoccupations des acteurs politiques.» L'orateur a enfin parlé sur une éventuelle crise économique qui touché l'Algérie à cause de la mauvaise gestion. «Nous n'allons pas prendre part aux consultations», a-t il conclu. Selon un communiqué distribué à la fin de la conférence de presse aux journalistes, la Coordination des partis pour les libertés et la transition démocratique s'est réunie dans la journée du dimanche 25 mai 2014, au siège national du parti MSP et a décidé de reporter la conférence prévue le 7 juin au 10 du même mois, à l'hôtel Hilton, à partir de 13h. La liste des concernés par les invitations sera finalisée à partir d'aujourd'hui. Le communiqué a été signé par Lakhdar Benkhelaf du Front de la justice et du développement, Mohcine Bellabas du RCD, Abderrezak Makri du MSP, Soufiane Djilali de Jil Jadid, Mohamed Dhouibi d'Ennahdha et le Dr Ahmed Ben Bitour.




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