Algérie

Le MSP n'attend rien des recours introduits



Il réitère sa revendication de «mise en place de l'instance indépendante de l'organisation et de gestion des élections».Le MSP a dénoncé, dans un communiqué, sanctionnant la session ordinaire de son bureau exécutif, tenue hier au siège du parti, «la confiscation de la volonté populaire et la fraude flagrante ayant entaché les résultats des élections locales du 23 novembre dernier». Pour le MSP «la fraude fut si flagrante qu'elle a pris les contours d'une provocation à travers certaines wilayas». «La persistance du parti pris de l'administration et des institutions de l' Etat est inacceptable sous aucun prétexte soit-il, politique, morale ou juridique», peut-on lire également. «Cela vise à servir des intérêts étroits au détriment de l'intérêt général, menace la cohésion sociale et sème le désarroi, le désespoir et le doute quant au changement démocratique par l'urne et à la crédibilité et l'utilité du processus électoral pour trouver des solutions aux crises des communes et la crise multidimensionnelle qui secoue le pays», est-il appuyé», et souligné. Par conséquent, le MSP, en tant que parti de l'opposition, réitère sa revendication relative à «la mise en place d'une instance indépendante d'organisation et de gestion des élections pour protéger la démocratie et mettre un terme à la fraude». Le MSP qui réfute tout recul sur le plan des résultats à l'issue du double scrutin des APC et APW, affirme encore une fois qu'«il a plutôt enregistré une évolution à tous les niveaux, lors des élections locales du 23 novembre dernier par rapport aux élections locales de 2012, et ce malgré le fait que les listes du parti avaient fait l'objet de radiation, rejet, pressions et détournement de voix». Le parti du défunt Nahnah appelle «les magistrats des tribunaux administratifs chargés de statuer sur les recours introduits par les partis à faire preuve d'autonomie dans leurs décisions, en ne se référant qu'à leurs consciences». «La focalisation sur la présidentielle de 2019 en pleines élections locales, qui visait à faire pression sur les candidats, a gâché ce double scrutin local et l'a dévié de son contexte», est-il déploré. Abdelmadjid Menasra «charge son groupe parlementaire de suivre l'évolution du dossier de fraude et de dépassements électoraux». Cette formation prône «la mise en oeuvre de réformes politiques, juridiques en vue d'instaurer un état de droit, protégeant les droits et libertés fondamentales et renforçant les institutions élues à travers la révision du Code communal et de wilaya et l'adoption d'une loi sur la fiscalité locale transparente et équitable». Ce parti «rejette les dispositions de la loi de finances 2018 qui participent à l'érosion du pouvoir d'achat des citoyens et appauvrissent davantage les catégories sociales défavorisées». Par ailleurs, dans son entretien accordé à TSA, il soulignera le fait que «dans ces élections et même en tenant compte de la fraude, notre parti a évolué si on prend en considération tous les paramètres qui sont au nombre de six. Nous sommes en avance en ce qui concerne le nombre d'élus par exemple et le nombre des voix. Pour les Assemblées populaires de wilayas, nous arrivons en troisième position». Il a estimé en outre, que «l'avancée du Front El Moustakbal est un message destiné à Ali Benflis. On veut lui dire qu'il n'a aucun avenir, qu'il ne représente même pas les Chaouis et que celui qui les représente, c'est le président du Front El Moustakbal».


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