Algérie

Le MSP, le RCD, Jil DJadid, Ennahda, FJD et Ahmed Benbitour appellent à deux rassemblements à Alger



Le MSP, le RCD, Jil DJadid, Ennahda, FJD et Ahmed Benbitour appellent à deux rassemblements à Alger
À quelque deux semaines du lancement officiel de la campagne électorale, prévue à partir du 23 mars, pour l'élection présidentielle du 17 avril, les partisans du boycott ne comptent pas baisser les bras pour convaincre le maximum possible d'Algériens à bouder les urnes. Pour ce faire, la coordination formée par cinq partis politiques : MSP, RCD, Ennahda, Jil Djadid et FJD, à laquelle se joint Ahmed Benbitour, vient de mettre au point un programme d'actions. Réunis hier au siège du MSP, en marge d'une rencontre des jeunes étudiants, les représentants de la coordination ont notamment décidé de deux actions majeures à mener dans les tout prochains jours. Ils prévoient l'organisation, respectivement, d'un rassemblement, le mercredi 12 mars, à l'esplanade de Ryadh El-Feth, et d'un meeting, le 21 mars, à la salle omnisports Harcha-Hassen. Ces deux rassemblements anti-élection ne risquent-ils pas d'être interdits, réprimés par les autorités, comme cela a été le cas pour la manifestation pacifique anti-4e mandat du mouvement Barakat ' Tout porte à le croire. Néanmoins, pour le chargé de communication du MSP, Zineddine Tebbal, "ces actions ne devront pas être interdites tant qu'elles sont initiées par des partis politiques agréés. Nous sommes des partis politiques agréés et la loi nous permet de mener des actions pacifiques. Dans le cas où les autorités décideraient de nous interdire la tenue de ces deux rassemblements, elles doivent s'attendre à faire face à l'illégalité à laquelle nous serons poussés", a-t-il averti. Pour le porte-parole de la coordination des boycotteurs, rien ne doit justifier l'interdiction de ce genre d'actions qui expriment (notre) "position politique", et qui sont, de surcroît, programmées avant la campagne électorale. Dans son allocution, prononcée en marge de la rencontre des jeunes étudiants du parti, le président du MSP, Abderrezak Makri, se demande comment les partisans du Président-candidat auraient pu collecter "5 millions de signatures en 2 jours seulement". Pour lui, il s'agit là du "pire des mensonges" que la clientèle de Bouteflika ait pu inventer à la veille de cette élection qu'il qualifie de "mascarade"."Collecter 5 millions de signatures en deux jours, c'est tout simplement impossible. Lors des précédentes élections présidentielles, nous étions plusieurs partis réunis et n'avions pas pu atteindre 2 millions de signatures après plusieurs jours de collecte", s'est-il étonné, regrettant "l'humiliante" volonté qui anime ces gens (les partisans du 4e mandat) pour l'élection d'un "homme impotent". "Sincèrement, si j'étais le fils de Bouteflika, je n'aurais jamais accepté cette humiliation", a-t-il regretté. Pour M. Makri, le système "disloqué" serait dans la tourmente et récuse toute idée de changement. Pour barrer la route au système, le chef du MSP mise sur le travail de proximité pour sensibiliser les citoyens à ne pas se rendre aux urnes à l'occasion du scrutin du 17 avril. Il appelle, à cet effet, les militants de son parti et ceux de ses alliés à faire du "porte-à-porte" pour expliquer que cette élection représente "un danger pour le pays". Pour le MSP et ses alliés politiques, le boycott serait, pour l'instant, la meilleure manière de provoquer la chute du système.F. ANomAdresse email




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