Algérie

Le MSP dévoile son plan de bataille pour 2012 Son avenir à l'Alliance présidentielle se décidera demain



Le MSP dévoile son plan de bataille pour 2012                                    Son avenir à l'Alliance présidentielle se décidera demain
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a dévoilé hier les grandes lignes de son programme électoral pour 2012, à l'occasion d'une rencontre débat autour « Développement de la pensée politique chez les jeunes en Algérie », organisée par le centre de presse Echaâb à Alger.
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a dévoilé hier les grandes lignes de son programme électoral pour 2012, à l'occasion d'une rencontre débat autour « Développement de la pensée politique chez les jeunes en Algérie », organisée par le centre de presse Echaâb à Alger.
Le président du MSP, en conférencier, a résumé son plan de bataille pour 2012 dans quatre grands dossiers à savoir ; les libertés, la transparence, la dignité et la jeunesse. Il s'agit, pour Bouguera Soltani, de restaurer des libertés collectives et individuelles « occultées en dépit du discours officiel », de sauvegarder la dignité des Algériens, d'assurer la transparence dans la gestion des différentes affaires du pays et de prendre au sérieux les préoccupations d'une « jeunesse désemparée ».
Renvoyant la décision de son avenir au sein de l'Alliance présidentielle au Conseil consultatif qui se tiendra demain, le président du MSP a expliqué que des rapports, sur les réformes politiques, entre autres, seront présentés à l'occasion de cette dernière réunion de l'année 2011, décisive de surcroît. Evoquant justement les réformes politiques engagées dans le pays, Bouguera Soltani a réitéré que l'urgence et la priorité demeurent la restauration de « la confiance ébranlée du peuple, rompre avec la tutelle politique et le discours démagogique et créer une troisième voie susceptible d'amorcer le changement
voulu ». Le conférencier sera plus virulent en avouant que « nous sommes toujours dans la pensée unique malgré l'ouverture et le pluralisme », dénonçant dans la foulée la non application des lois. Analysant par ailleurs le développement de la pensée politique chez les jeunes depuis l'Indépendance, Bouguera Soltani a défini trois grandes étapes. De 1962 à 1988 pour la première étape marquée par l'absence d'alternative politique dans le pays en dépit de « la multitude des tendances au sein même du parti unique ». La deuxième étape, nommée par le président du MSP « ouverture anarchique », est née des événements d'octobre 1988 aussitôt noircie par la tragédie nationale consécutive à l'arrêt du processus électoral en 1991. La troisième et dernière étape, selon Bouguera Soltani s'étend jusqu'à 2008, où « les efforts politiques se sont focalisés sur la sauvegarde de l'unité nationale, rétablir la paix et la sécurité dans le pays et prévenir toute ingérence étrangère ». En revanche, « nous avons perdu beaucoup de nos libertés et des années de retard », a-t-il renchéri. À présent, « la jeunesse a trouvé en les réseaux sociaux des espaces de liberté car la confiance a été ébranlée à la recherche d'une troisième voie de changement », a-t-il ajouté. En somme, le président du MSP est en train de séduire les jeunes à l'approche des élections législatives.
Le président du MSP, en conférencier, a résumé son plan de bataille pour 2012 dans quatre grands dossiers à savoir ; les libertés, la transparence, la dignité et la jeunesse. Il s'agit, pour Bouguera Soltani, de restaurer des libertés collectives et individuelles « occultées en dépit du discours officiel », de sauvegarder la dignité des Algériens, d'assurer la transparence dans la gestion des différentes affaires du pays et de prendre au sérieux les préoccupations d'une « jeunesse désemparée ».
Renvoyant la décision de son avenir au sein de l'Alliance présidentielle au Conseil consultatif qui se tiendra demain, le président du MSP a expliqué que des rapports, sur les réformes politiques, entre autres, seront présentés à l'occasion de cette dernière réunion de l'année 2011, décisive de surcroît. Evoquant justement les réformes politiques engagées dans le pays, Bouguera Soltani a réitéré que l'urgence et la priorité demeurent la restauration de « la confiance ébranlée du peuple, rompre avec la tutelle politique et le discours démagogique et créer une troisième voie susceptible d'amorcer le changement
voulu ». Le conférencier sera plus virulent en avouant que « nous sommes toujours dans la pensée unique malgré l'ouverture et le pluralisme », dénonçant dans la foulée la non application des lois. Analysant par ailleurs le développement de la pensée politique chez les jeunes depuis l'Indépendance, Bouguera Soltani a défini trois grandes étapes. De 1962 à 1988 pour la première étape marquée par l'absence d'alternative politique dans le pays en dépit de « la multitude des tendances au sein même du parti unique ». La deuxième étape, nommée par le président du MSP « ouverture anarchique », est née des événements d'octobre 1988 aussitôt noircie par la tragédie nationale consécutive à l'arrêt du processus électoral en 1991. La troisième et dernière étape, selon Bouguera Soltani s'étend jusqu'à 2008, où « les efforts politiques se sont focalisés sur la sauvegarde de l'unité nationale, rétablir la paix et la sécurité dans le pays et prévenir toute ingérence étrangère ». En revanche, « nous avons perdu beaucoup de nos libertés et des années de retard », a-t-il renchéri. À présent, « la jeunesse a trouvé en les réseaux sociaux des espaces de liberté car la confiance a été ébranlée à la recherche d'une troisième voie de changement », a-t-il ajouté. En somme, le président du MSP est en train de séduire les jeunes à l'approche des élections législatives.


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