Le MSP appelle à l'annonce de la formation de la commission nationale de révision de la Constitution

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a appelé samedi à annoncer la formation de la commission nationale de révision de la Constitution « qui doit comprendre toutes les tendances politiques algériennes », avant sa soumission à un referendum populaire.
Le mouvement a insisté sur « le traitement de la situation de gel politique et de tension sociale dans les plus brefs délais », a indiqué le MSP dans un communiqué publié au terme de la session ordinaire de son conseil consultatif national.
Le mouvement met en garde contre « les politiques économiques improvisées dans le cadre de la crise économique et financière rampante notamment après le recul des prix du pétrole et d'éventuelles mesures d'austérité », a ajouté le communiqué.
Le MSP note « la poursuite des revendications légitimes de la société, toutes catégories confondues, sur fond de gel politique imputé aux résultats des législatives du 10 mai 2012 qui n'ont pas reflété la volonté du peuple qui aspire à un changement pacifique et serein par les urnes et qui ont exacerbé l'état de désespoir et de tension des citoyens ».
Le mouvement a également insisté sur les décisions de la précédente session extraordinaire du conseil consultatif national de mai dernier qui ont appelé à «prendre en charge de manière sérieuse et responsable le front social pour éviter une rentrée sociale perturbée ».
Le mouvement a délégué son bureau exécutif national pour l'adoption d'une « position adéquate au sujet des prochaines élections locales » en invitant ses militants à « participer efficacement à la réussite du congrès dont la préparation a été confiée à la commission nationale formée par le conseil consultatif national ».
Au plan externe, le MSP a exhorté au « renforcement de la position algérienne de soutien au peuple palestinien, de criminalisation des pratiques de l'entité sioniste et de rejet de toutes formes de normalisation culturelle, sportive et autres »
Le mouvement a condamné « toutes les formes de répression et de massacre exercées contre le peuple syrien » se déclarant étonné de « l'incapacité à traiter cette crise ».