Algérie

Le Mouvement du 20 février appelle au boycott des législatives Maroc



Environ 2.000 personnes ont bravé la pluie ininterrompue pour prendre part, dimanche en fin d'après-midi, à une marche dans le centre de Rabat afin d'appeler au boycott des élections législatives anticipées prévues vendredi prochain au Maroc, a-t-on constaté sur place.
Répondant à l'appel du Conseil national d'appui au Mouvement du 20 février (CNAM20), les manifestants ont notamment scandé, durant plus de deux heures, "Non aux élections-mascarade", "Nous ne voterons pas, nous ne voterons pas", "Liberté, dignité, justice sociale" et "Vive le peuple". Sur des banderoles soulevées par des manifestants, on pouvait lire "Ecoutez nos voix avant de les compter", "Boycott populaire des élections makhzaniennes" et "Le Mouvement du 20 février boycotte les élections". Dans une déclaration à l'APS, M. Mohamed El-Moussayir, membre de la coordination de Rabat, a indiqué que "le mouvement a pris la décision de boycotter les législatives car celles-ci visaient à adopter les dispositions de la Constitution du 1er juillet dernier, qui n'émane pas de la volonté populaire". "Nous boycottons ces élections parce que nous ne voyons aucun changement, ni dans le système politique ni dans la classe politique", a-t-il affirmé en ajoutant que "le but de cette manifestation est de réitérer également nos revendications de changement dans les domaines politique, social et économique, qui n'ont pas été satisfaites". Plusieurs autres manifestations étaient prévues dans l'ensemble des villes marocaines en particulier à Casablanca, Tanger, Safi, Marrakech, Agadir, Fès et El-Hoceima, a-t-on appris auprès du Mouvement.
L'objectif de ces marches est d'exprimer "la volonté du mouvement, de continuer le combat jusqu'à la satisfaction de ses objectifs : dignité, liberté, démocratie, justice sociale et respect des droits humains pour l'ensemble des citoyennes et citoyens", avait souligné le CNAM20 dans son appel à manifestations pacifiques. Le Mouvement du 20 février tire son appellation de la date des premières grandes marches, il y a exactement neuf mois, pour revendiquer des changements profonds au Maroc, notamment l'instauration d'une monarchie parlementaire et l'adoption d'une constitution démocratique. Les dernières législatives au Maroc remontent à septembre 2007. L'avancement de la date des élections législatives, qui devaient en principe se tenir à l'automne 2012, est dû à l'adoption de la nouvelle loi fondamentale, le 1er juillet dernier.
Proposée par le roi Mohammed VI, la nouvelle Constitution élargit, peu ou prou, le rôle du Premier ministre qui devient le chef du gouvernement, issu du parti vainqueur aux élections législatives, mais elle préserve, cependant, la prééminence du souverain sur la vie politique.
Environ 2.000 personnes ont bravé la pluie ininterrompue pour prendre part, dimanche en fin d'après-midi, à une marche dans le centre de Rabat afin d'appeler au boycott des élections législatives anticipées prévues vendredi prochain au Maroc, a-t-on constaté sur place.
Répondant à l'appel du Conseil national d'appui au Mouvement du 20 février (CNAM20), les manifestants ont notamment scandé, durant plus de deux heures, "Non aux élections-mascarade", "Nous ne voterons pas, nous ne voterons pas", "Liberté, dignité, justice sociale" et "Vive le peuple". Sur des banderoles soulevées par des manifestants, on pouvait lire "Ecoutez nos voix avant de les compter", "Boycott populaire des élections makhzaniennes" et "Le Mouvement du 20 février boycotte les élections". Dans une déclaration à l'APS, M. Mohamed El-Moussayir, membre de la coordination de Rabat, a indiqué que "le mouvement a pris la décision de boycotter les législatives car celles-ci visaient à adopter les dispositions de la Constitution du 1er juillet dernier, qui n'émane pas de la volonté populaire". "Nous boycottons ces élections parce que nous ne voyons aucun changement, ni dans le système politique ni dans la classe politique", a-t-il affirmé en ajoutant que "le but de cette manifestation est de réitérer également nos revendications de changement dans les domaines politique, social et économique, qui n'ont pas été satisfaites". Plusieurs autres manifestations étaient prévues dans l'ensemble des villes marocaines en particulier à Casablanca, Tanger, Safi, Marrakech, Agadir, Fès et El-Hoceima, a-t-on appris auprès du Mouvement.
L'objectif de ces marches est d'exprimer "la volonté du mouvement, de continuer le combat jusqu'à la satisfaction de ses objectifs : dignité, liberté, démocratie, justice sociale et respect des droits humains pour l'ensemble des citoyennes et citoyens", avait souligné le CNAM20 dans son appel à manifestations pacifiques. Le Mouvement du 20 février tire son appellation de la date des premières grandes marches, il y a exactement neuf mois, pour revendiquer des changements profonds au Maroc, notamment l'instauration d'une monarchie parlementaire et l'adoption d'une constitution démocratique. Les dernières législatives au Maroc remontent à septembre 2007. L'avancement de la date des élections législatives, qui devaient en principe se tenir à l'automne 2012, est dû à l'adoption de la nouvelle loi fondamentale, le 1er juillet dernier.
Proposée par le roi Mohammed VI, la nouvelle Constitution élargit, peu ou prou, le rôle du Premier ministre qui devient le chef du gouvernement, issu du parti vainqueur aux élections législatives, mais elle préserve, cependant, la prééminence du souverain sur la vie politique.


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