Algérie

Le mouvement des redresseurs est né


Dans un communiqué adressé hier à notre rédaction, la commission nationale des redresseurs de l'Organisation des enfants de moudjahidine, fustige l'actuel secrétaire national, Khalfa M'barek, l'accusant de pratiques primaires débordantes d'ignorance.Il est noté que lors de la réunion d'évaluation de la commission à Alger, l'aile des redresseurs a décidé de «multiplier» ses efforts pour, selon la source, «débarrasser» l'organisation des «dérives» et de la «dégradation» enregistrées en son sein, elle qui se veut, avant tout, une structure «progressiste» et lui donner sa place de «leader», au vu de son importance sur la scène nationale et du rôle moral et naturel qui lui incombe. Dans ce même communiqué, il est fait état du dangereux blocage enregistré et qui dure depuis trop longtemps au sein de cet organisme, défigurant l'image des enfants de moudjahidine, et par là même celle de la famille révolutionnaire, à travers des comportements enfantins et démolisseurs de la part de celui qui est censé être «el-amine» (le protecteur) de l'organisation. Le secrétaire national actuel est accusé d'accaparement du pouvoir au sein de l'organisation et de «l'avoir déviée de son chemin national et de son rôle positif». Ils l'accusent, également, de faire dans la «sédition et la division» entre enfants de moudjahidine et d'avoir conduit un certain nombre d'entre eux devant les tribunaux. Les redresseurs dénoncent l'absence de structures légitimes qui composent l'Onem, à savoir le secrétariat national, le conseil national et les organisations consultatives, qui n'ont pas joué leur rôle depuis des années, et de ce fait, celles-ci «sont gelées et putrides» au regard de la loi, ajoute le communiqué. Les redresseurs, à leur tête Redouane Boudoucha, espèrent que tous les enfants de moudjahidine rejoindront ce mouvement de redressement, en le considérant comme «unique issue pour l'Onem», en ne se soumettant pas aux idées dévastatrices de l'actuel secrétaire qui, selon la même source, «n'a aucune légitimité».
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