Le Mouvement des nationalistes libres se réjouit de sa campagne électorale

Le président du Mouvement des nationalistes libres (MNL), Abdelaziz Ghermoul, a qualifié, mardi à Alger, de "positive" et de "réussie" la campagne de son parti pour les élections législatives du jeudi prochain.
"Les meetings et rencontres de proximité que le MNL a animés ainsi que ses revendications pour un changement du mode de gouvernance ont pu avoir un grand écho chez les Algériens", s'est réjoui M. Ghermoul lors d'une conférence de presse consacrée à l'évaluation de la campagne électorale.
Le MNL, jeune parti agréé en mars dernier et présent aux législatives dans 43 wilayas, a pu "mobiliser autour de lui, en peu de temps, un nombre considérable de cadres et d'intellectuels partageant les mêmes principes de changement pacifique et radical en Algérie", a-t-il dit.
Jugeant "modéré" le discours électoral de sa formation, M. Ghermoul a relevé que la campagne (15 avril-6 mai) a permis de constater que les attentes des Algériens étaient "les mêmes dans tout le pays avec des niveaux différenciés à cause, entre autres, d'une distribution inégale des programmes de développement entre les différentes wilayas", à son avis.
Il a d'autre part noté que les médias (presse écrite et audiovisuelle) n'étaient "pas équitables" envers tous les partis en lice pour les législatives, car, selon le conférencier, certaines formations politiques "se sont taillées la part du lion" dans les couvertures médiatiques tout au long de la campagne.
"La télévision nationale et la presse écrite n'ont pas assuré une couverture équitable aux activités de tous les partis, y compris au plan technique (cadrage, prises de vue...), tandis que la plupart des titres nationaux n'ont pas couvert les activités du MNL, ou alors ils se sont contentés de publier quelques phrases sur nos activités", selon les jugements de ce dirigeant de parti.
Sur la campagne en général, M. Ghermoul a soutenu que les partis étaient entrés en compétition "avec des moyens inégaux" et que certains partis avaient eu recours à des "biens de l'Etat et à l'argent sale".
Entamée le 15 avril dernier, la campagne pour les élections législatives du 10 mai s'était achevée dimanche dernier à minuit au terme d'un marathon électoral pendant lequel les différents candidats ont défendu leurs bases et ont tenté de susciter l'intérêt des populations pour ce scrutin.