Algérie

Le mouton bradé à la veille de l'Aïd



Après avoir bien fait parler de lui quelques jours avant l'Aïd, le mouton se verra bradé la veille de la fête du Sacrifice, ou rituel d'Abraham. La couleur a été annoncée dès lundi dernier, la veille du marché hebdomadaire, qui se tient chaque mardi. Un véritable vent de clémence a subitement soufflé sur le marché à bestiaux. De retour de ce dernier, des citoyens affichaient un air de soulagement, avouant, d'une manière quasi unanime, que le prix du mouton est plus abordable comparativement aux jours passés. Cette tendance à la baisse a ensuite pris des allures de bradage à la veille de l'Aïd. Des maquignons, tout comme d'autres revendeurs occasionnels, sont restés devant leurs troupeaux jusqu'au moment de la prière d'El Icha, jeudi dernier, dans l'espoir d'écouler quelques têtes. « Hier, on m'a proposé 25 500 DA pour ce mouton et je ne l'ai pas vendu, maintenant je le cède à 24 000 DA et il n'y a pas preneur », affirme un maquignon, non sans dépit. A côté de lui, deux jeunes ont déclaré avoir baissé les prix de 5 000 DA, voire plus, pour pouvoir vendre ce qui leur reste de moutons, sans toutefois parvenir à leurs fins. Ils reconnaissent que le marché a été inondé par des troupeaux ramenés de diverses régions, provoquant la panique sur le marché des ovins et partant, des pertes sèches pour certains, mais beaucoup de profits pour ceux qui ont trouver le filon pour vendre leurs bêtes les premiers jours ayant précédé cette baisse. Cependant, cet effondrement des prix s'explique, selon certains, par l'absence d'une forte demande. Par manque de moyens, indique-t-on, beaucoup de gens ont renoncé à accomplir le Sacrifice, préférant acquérir de la viande auprès des boucheries.


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