Le mouhafadh de Mascara refuse d'exécuter une décision de Belkhadem

Décidément, le mécontentement des militants et les dissensions au sein du Front de libération nationale ne sont pas près de connaître un dénouement heureux, vu le climat électrique qui flotte dans l'air.
Sur le plan organique, les militants s'inquiètent de l'avenir du parti, ils réclament entre autres, la nécessité du retour du Front de libération nationale à la base, et ce, pour séparer le bon grain de l'ivraie. Le FLN dans la wilaya de Mascara erre dans des opérations de parachutages, de copinages et d'alliance, en préparant insidieusement le terrain des élections communales, d'où un glissement rampant qui se fait en direction de la liste unique, à partir des organisations satellitaires et autres syndicats. Le fichier organique très largement abusé à des fins dénoncées partout à la base, étiquete les militants, jetant l'opprobre et la quarantaine sur une base intègre et consacrant les plus basses humiliations. La décision du secrétaire général du parti sous le numéro 14/SG/2012 en date du 8/02/2012, se reférant a la correspondance du mouhafadh en date 6/02/2012, pour paraît-il, un supposé decrassage humain au sein de la «Kasma Mascara», a été mal interprétée, ou alors cette lettre officielle, n'aurait été communiquée, que six mois après, et ce, en date 30/08/2012 par le mouhafadh à la Kasma de Mascara. La décision du secrétaire général du parti, porte sur l'opération d'élection des membres de la Kasma, et dont le mouhafadh n'a pas jugé utile de transmettre les directives au temps opportun, d'où un attentisme delibéré de six mois. Etrange gestion ! Dans ce contexte éc'urant, le bureau du mouhafadh de la wilaya de Mascara et le siège de la Kasma ne sont séparés que d'un couloir d'escaliers, ce qui implique la nécessité d'asseoir une stratégie réfléchie et responsable pour mettre fin à cette animosité qui ronge le parti. En somme, le mouhafadh et ses conseillers devraient coopérer dans le respect exclusif du programme d'action du parti dans le chapître organique et organisationnel. La correspondance en date du 30/08/2012 de la Kasma de Mascara, dument signée par le secrétaire de la Kasma, Abdelkader Hamri, destinée au secrétaire général du parti, dont une copie a été remise au mouhafadh, fait la lumière sur la question des 150 cartes de militants et dont les responsables de la Kasma ont jugé nécessaire, à ne pas remettre des adhésions à certains militants occasionnels, qui viennent grossir les rangs, reniflant la bonne aubaine. Cette décision de refus de la délivrance des cartes à cinq ou six militants, qui ont terni l'image du parti a été prise en commun accord avec des membres et militants de la Kasma de Mascara. Ainsi, les militants de la Kasma de Mascara, s'estiment lésés si on considère les pratiques de certains dinosaures et autres caciques, qui veulent à tout prix casser une assemblée émergente d'une importance indispensable, à l'exemple de la Kasma du chef-lieu de la wilaya. Le mouhafadh devait donc prendre des décisions unilatérales via des agissements qui sont contraires au règlement intérieur du parti, et ce, en négligeant la Kasma de Mascara. En effet, ces comportements d'un autre âge, viennent rappeler que toute action de rénovation implique nécessairement de revoir la méthode et notamment son contenu organique. Sur ce chapître et si le propre d'une organisation politique est de faire son autocritique pour mieux avancer, il nous faut reconnaître que le secteur organique joue un rôle aux antipodes de sa fonction réelle de promotion et de valorisation des compétences militantes. A partir du postulat, toutes les fonctions de responsabilité, à tous les niveaux, doivent être électives et que toutes les élections doivent être ouvertes et démocratiques et non plus imposées. A la lumière, du mandat de l'Assemblée populaire communale et wilayale (APC-APW), à majorité FLN qui tire à sa fin, a été adjugée comme étant catastrophique pour la wilaya de Mascara. Reste à la base d'imposer le changement et l'exercice de la démocratie réelle, chose qui ne s'octroie pas mais s'arrache, pour faire du Front de libération nationale un parti moralement fort.