La famille révolutionnaire de Blida, notamment des anciens moudjahidine de la Wilaya IV, n'arrivent toujours pas à comprendre les raisons qui ont poussé les autorités locales à ne jamais rendre hommage à l'un des plus grands révolutionnaires de la région de Blida lors de l'occupation française.
Pourtant, Ali Fellous, car c'est de lui qu'il s'agit, est considéré par ses anciens compagnons comme étant le premier «combattant» à Blida ayant brandi l'emblème national le 8 mars 1945.Un comportement «rebelle» qui lui a valu un emprisonnement à Lambèse avant d'être condamné à mort. Amnistié par la suite, il n'avait en aucun cas arrêté ses luttes pour l'indépendance du pays, notamment durant la Révolution nationale. Il avait reçu en 1962, à Oran, en guise de vengeance, plusieurs balles tirées par l'OAS.
Grièvement blessé, il avait succombé à ses blessures une année après l'indépendance. Aujourd'hui, et au lendemain de la date symbolique du 8 Mai, sa famille ainsi que des anciens moudjahidine demandent aux autorités concernées d'avoir au moins une pensée officielle en sa mémoire, une manière de réhabiliter des anciens révolutionnaires qui demeurent volontairement ou involontairement des oubliés de l'histoire.
Posté Le : 10/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Benzerga
Source : www.elwatan.com