Algérie

«Le moteur du développement national»



«Le moteur du développement national»
Parrainée par le président de la République, la grande exposition de l'agriculture sera inaugurée cet après-midi. Le Palais des expositions brille de mille feux déjà. Le choix de la date du 18 février n'est pas fortuit. C'est la journée dédiée à nos chouhada. C'est grâce à leur sacrifice que l'Algérie est libre aujourd'hui. Dans leur majorité, ils étaient issus du monde rural.
Si les chouhada revenaient aujourd'hui, ils ne seraient pas déçus et ne regretteraient pas leur sacrifice. S'ils revenaient dans les endroits qui les ont vus naître, qui leur ont été spoliés par le colonialisme et dont leur sang les a arrosés, ils verront qu'enfin ces derniers sont devenus ce dont ils voulaient qu'ils soient. Le monde rural a été récupéré malgré le colonialisme. Malgré aussi la décennie noire qui était presque identique au colonialisme sauf pour les acteurs dont les premiers étaient imberbes et les seconds barbus. C'était très difficile de convaincre les ruraux d'y revenir et de se réinstaller de nouveau. Les efforts ont été et le sont jusqu'au jour d'aujourd'hui aussi importants et convaincants. C'est ce qui explique les revendications récurrentes pour l'ouverture de salle de soins, la réalisation d'écoles ou classes rurales, l'ouverture de pistes et surtout la construction de logements ruraux. Donc, la grande exposition de l'agriculture est dédiée aux vivants et en même temps aux chouhada. Cette grande exposition, axée sur le triptyque «l'agriculture hier, aujourd'hui et demain», permettra aux visiteurs de découvrir et redécouvrir pour certains les sources d'approvisionnement et d'alimentation et les perspectives pour l'avenir. Au lendemain de l'indépendance, les disponibilités alimentaires étaient de 1 731 kilocalories par jour par habitant alors que le seuil de la famine fixé par l'OMS est de 2 130 kilocalories par jour par habitant. Actuellement, il dépasse les 3 300 kilocalories par habitant par jour. A ce jour, la population s'est multipliée par quatre et la production par huit. Avant 1962, pratiquement toute la production était destinée à l'alimentation des habitants du pays qui nous colonisait. Donc, cette production ne profitait guère aux Algériens. C'est pour dire que les terres agricoles qui étaient exploitées étaient parmi les plus arables et ne profitaient pas aux autochtones. Ce sont ces terres qui ont fait l'objet de la fameuse loi 10/03 du 15-08-2010. La visibilité est revenue à partir de 2008, suite au discours programme du président de la République à Biskra, où il avait solennellement déclaré que «l'agriculture est le moteur du développement économique national». Depuis, le taux de croissance a évolué en moyenne de 13,6% par an pendant quatre ans. Ce taux de croissance sera encore plus important avec la bonne pluviométrie de cette année et surtout avec l'introduction de l'irrigation d'appoint pour les grandes cultures, et les mesures incitatives décidées récemment pour encourager la production dans les wilayas du Sud.


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