Le mot d'ordre "Conakry ville morte" lancé par l'opposition en Guinée pour exiger l'organisation de législatives "transparentes", a été partiellement suivi jeudi, selon des médias.
Selon ces sources, la circulation était ralentie, les boutiques et marchés fermés dans les quartiers réputés favorables à l'opposition guinéenne comme Nongo et Lambanyi.
"Nous avons fermé parce que nos patrons (les leaders de l'opposition) nous ont demandé d'observer une journée ville morte", a affirmé Alpha Sow, commerçant dans l'un des quartiers perturbés, ajoutant : "Une seule journée ça peut aller, mais au-delà, ce sera difficile". Cependant, dans le centre administratif et des affaires de Kaloum, où banques et administrations publiques étaient ouvertes, l'activité était normale.
Par ailleurs, les forces de l'ordre guinéennes étaient omniprésentes dans toute la ville de Conakry.
Cette "Journée ville morte" fait partie d'une série d'actions régulières récemment lancées par l'opposition pour exiger "un dialogue franc" avec le pouvoir du président Alpha Condé sur la tenue d'élections législatives "transparentes".
La semaine passée, 24 opposants et 17 gendarmes ont été blessés à Conakry dans des heurts à l'occasion d'une manifestation de l'opposition ayant rassemblé des milliers de personnes. Le 27 avril, évoquant des "problèmes techniques", le chef de l'Etat a annoncé le report sine die des législatives prévues le 8 juillet mais déjà plusieurs fois reportées. Elle devaient initialement se tenir au premier semestre 2011.
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Posté Le : 17/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz