Après avoir dévoilé dans L'Histoire secrète du Mossad plus de 50 ans d'histoire du mythique service israélien, Gordon Thomas nous livre aujourd'hui le récit brûlant des combats en cours ces derniers mois contre le terrorisme international. Il nous révèle les affrontements entre Mossad et MI6 (les services secrets anglais). Un épisode qu'il replace dans un contexte de crise récurrente des services américains, avec la récente démission du directeur de la CIA, causée par un scandale de sexe et corruption soigneusement dissimulé par l'administration Bush. L'auteur met en évidence les dangers croissants qu'affronte Israël face au rapprochement entre Hezbollah et Al-Qaïda.
Le livre est une enquête menée par le journaliste américain Gordon Thomas qui vit actuellement en Angleterre. C'est un spécialiste des services secrets, il a publié 37 livres traduits dans le monde entier. Dans l'introduction qui est signé par Mr Amit, ancien directeur général du Mossad, l'on peut lire, ce qui suit...Une puissance occulte permet à ISRAEL de faire pression sur les plus grands, Y compris la C.I.A. capture de nazis infiltration de gouvernements arabes, élimination de terroristes, rétention d'informations essentielles..... Mais aussi coups tordus, mensonges, rapts et bavures jalonnent le demi-siècle d'existence des services secrets israéliens. Une enquête captivante sur l'impitoyable marche du monde. Gordan Thomas raconte les choses telles qu'elles ont été et qu'elles le sont encore. Le Mossad est le seul service de renseignements dans le monde à disposer encore officiellement d'une unité d'assassinat.
« REFLEXION » et dans une dimension purement déontologique propose à ses fideles lecteurs, une vision sur le Mossad qui s'est toujours sali les mains dans différentes opérations menées à travers le monde et que les services secrets israéliens considèrent comme des titres de gloire. Et à titre d'exemple, l'assassinat du lieutenant de Yasser Arafat, Khalil al-wazir, plus connu dans le monde arabe et les fichiers de l'ordinateur HONEYELL du MOSSAD sous le nom d'Abou 'djihad... Isaac Rabin était ministre de la défense d'Israël et a pris la décision d'éliminer Abou-djihad. Pendant des mois, des espions du MOSSAD se livrèrent à une surveillance exhaustive de la villa d'Abou-djihad à Sidi- Bouzid, prés de Tunis- voies d'accès ; type et hauteurs des clôtures, fenêtres, portes, serrures, défenses, trajets des gardes du corps. Tout fut mesuré, contrôlé, vérifié et revérifié. Les espions du Mossad épièrent la femme d'Abou-djihad quand elle jouait avec ses enfants la suivirent pendant qu'elle faisait ses courses ou se rendait chez le coiffeur. Ils interceptèrent les coups de téléphone de son mari, placèrent des micros dans la chambre du couple, enregistrèrent les soupirs pendant l'amour ils calculèrent la distance entre les pièces, étudièrent les allées et venues des voisins, notèrent les marques, numéros et couleurs de plaques de tous les véhicules qui fréquentaient la propriété. La règle fondamentale d'un assassinat édictée par MEIR AMIT (directeur général du MOSSAD des années plus tôt, leur survenait constamment à l'esprit :
« PENSEZ COMME LA CIBLE, ET NE CESSEZ DE VOUS IDENTIFIER A ELLE QU'AU MOMENT D'APPUYER SUR LA DETENTE »
Satisfaite, l'équipe d'espions du MOSSAD regagna Tel-Aviv. Pendant un mois, les agents préparèrent leur macabre mission autour d'une planque du Mossad.
Proche de HAIFA, qui ressemblait à la villa de la cible à compter de l'instant ou il franchiraient le seuil de la maison d'Abou-djihad, ils n'auraient que 22 secondes pour le liquider. Le 16 avril 1988, ordre fut donné de lancer l'opération. Cette nuit là, plusieurs Boeing 707 israéliens décollèrent d'une base militaire au sud de Tel-Aviv. L'un d'eux, transportait Isaac Rabin et des officiers de haut rang. Leur appareil était en contact radio permanent avec l'équipe de tueurs déjà en position et commandée par un agent désigné par le nom de code 'sword ' (épée). Le second avion était bourré d'appareils d'interception et de brouillage deux autres 707 avaient été mobilisés pour le ravitaillement de la formation. Très loin au dessus de la villa, les Boeing se mirent à tourner en cercles, écoutant ce qui se passait au sol sur une fréquence spéciale. Peu après minuit, le 17 avril, l'état- major volant apprit ainsi qu'Abou-djihad était rentré chez lui dans la Mercedes offerte par Yasser Arafat en guise de cadeau de mariage, depuis son poste de guet, proche de la villa, sword murmura dans son micro mains libres qu'il entendait Abou-djihad monter l'escalier, entrer dans sa chambre, murmurer quelque mots à sa femme , se rendre sur la pointe des pieds dans la chambre voisine pour embrasser son fils endormi, puis rejoindre son bureau au rez-de-chaussée les détails de son compte- rendu furent enregistrés par un avion de guerre électronique ' l'équivalent Israélien de l'avion AWACS américain , puis relayés jusqu'au poste de commandement volant de Rabin.
A 0H 14mn, celui 'ci donna son feu vert. A l'extérieur de la villa, le chauffeur d'Abou-djihad somnolait dans sa Mercedes. L'un des équipiers de sword se glissa jusqu'à l'auto pressa le canon d'un Beretta à silencieux contre sa tempe et actionna la détente. Le chauffeur s'écroula sur la banquette avant. Ensuite, Sword et un autre membre du commando placèrent une charge explosive au pied du lourd portail de fer de la villa, ce tout nouveau type de plastic, dit « silencieux » arracha les battants avec un bruit dérisoire. A l'intérieur, deux gardes du corps restèrent paralysés dans le vestibule. Ils furent abattus par des armes munies de silencieux. Sword fit irruption dans le bureau, ou Abou-djihad était en train de regarder une cassette vidéo de l'O.L.P. Au moment ou Abou-djihad se levait, sword l'atteignit de deux balles à la poitrine et lui logea deux projectiles dans le visage. L'opération d'assassinat d'Abou-Djihad a duré 13 secondes pour la 1ere fois, un assassinat ourdi par Israël fut critiqué publiquement à l'intérieur même de l'entité d'Israël. « Ce n'est pas en liquidant des gens qu'on fera avancer le processus de paix » a déclaré le ministère Ezer Weizmann. Deux mois plus Tard, la police sud-africaine se vit contrainte de dévoiler un secret qu'Israël aurait voulu ne jamais divulguer : le Mossad venait d'exécuter un homme d'affaires de Johannesburg, Alain Kidger. Ce dernier avait fourni à l'IRAN des équipements de haute technologie susceptibles de contribuer à la fabrication d'armements biochimiques. On l'avait retrouvé les bras et jambes coupés. L'enquêteur responsable de la police de Johannesburg, le colon Charles Landoman, déclara que cet assassinat était un « message limpide adressé par Israël via le Mossad ». Six semaines avant l'exécution d'Abou-djihad, le Mossad avait joué un rôle important dans un autre assassinat controversé : Celui de 3 membres de l'IRA, abattus un dimanche après 'midi à Gibraltar par un commando du SAS ( spécial Air service britannique). Depuis des années , des agents du SAS étaient secrètement invités par Rafi Eitan pour voir comment le Mossad se débarrassait des révolutionnaires arabes dans les rues de Beyrouth ou dans la plaine de békaa . Le MOSSAD est un univers sans pitié, et n'hésitait pas de tuer quelqu'un suite à son refus de mettre ses compétences au service d'Israël. Tel avait été le sort du docteur Gérald Bull, scientifique canadien et expert mondial numéro un de la balistique. Israël avait tenté sans succès, à plusieurs reprises, d'acheter sa coopération mais chaque fois, Bull avait refusé en manifestant clairement son antipathie pour Israël. Pour finir, il avait accepté de fournir à Saddam Hussein un supercanon capable d'atteindre Israël depuis L'IRAK avec des charges nucléaires, chimiques et bactériologiques, et toutes ses activités étaient surveillées de très prés et vint le jour J, le 20 mars 1990, dans le bureau du 1er ministre Isaac Shamir décida avec Nahom Admoni, DG du Mossad, que Gérald Bull devait mourir deux jours après cette décision, deux kidons (tueurs du Mossad) débarquèrent à Bruxelles. Ils furent accueillis par le katsa (agent d'opération du Mossad) résident qui avait surveillé jusque- la les activités de Bull. le 22 mars à 18h45, les 3 hommes explorèrent dans une voiture de location la rue ou habitait bull. Chaque kidon portait sous sa veste un pistolet rangé dans un holster. 20 minutes plus tard, Bull, âgé de 61 ans, commit l'erreur d'ouvrir lui-même la porte de son luxueux appartement après leur coup de sonnette. Cinq balles de 7.65 tirées par les 2 kidons se sont logées dans sa tète et son coup. Bull a été tué sur le coup ; et dès que les kidons servirent à Israël, le LAP (département de guerre psychologique du Mossad) alimenta les médias en rumeurs laissant entendre que Gerald Bull était mort pour avoir voulu mettre un terme à sa collaboration avec Saddam Hossein.
Meir Ammit a ordonné des conditions d'exécution des ennemis d'Israël lorsqu'il était à la tête du Mossad et en voici le texte :
« Il n'est pas question d'assassiner des responsables politiques. Ceux 'la doivent être affrontés politiquement. Il n'est pas non plus question de tuer la famille d'un terroriste. Si ses membres s'interposent, en revanche, c'est une autre affaire. Chaque exécution doit être sanctionnée par le premier ministre en exercice et tout doit se dérocher dans les règles. La prise de décision doit faire l'objet d'un procès-verbal-en bonne et due forme nos interventions ne doivent surtout pas être assimilées à des meurtres commandités par l'état, mais à la sanction judiciaire suprême. Nous sommes des bourreaux, et rien d'autre..» Cette vérité est amplement illustrée par l'assassinat du 1er ministre Isaac rabbin (lui-même un tueur) lorsque l'agent accusé, Yigal Amir, a déclaré devant la cour de justice ces propos : « si je dis la vérité, tout le système d'effondre. J'en sais assez pour anéantir cet .....Israël ». Le Mossad a été spécialisé dans les assassinats teints « d'énigmatique », a brillé dans le parasitage et le brouillage des pistes tout simplement parce que l'entité d'Israël n'a pas eu l'intelligence nécessaire pour l'accès à un état démocratique mais à prouver ses capacités à gêner la dynamique du monde ignorant qu'il est porteur de gênes destructeurs de tous les processus de paix en dépit des prix Nobel.
Posté Le : 22/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : ABDELKADER BERREBIHA
Source : www.reflexiondz.net