Plutôt que de recourir aux cartes, Russel Targ et Harold Puthoff, physiciens à l'Institut de recherche de Stanford, en Californie, sont revenus à la technique du questionnement des sujets. Le test consiste, en général, à demander au sujet à quel endroit précis se trouve une de ses relations et ce qu'elle fait. Un agent qui se trouve à l'endroit cité note ce qui se passe et on compare son compte rendu avec les déclarations du sujet. On a critiqué cette méthode, jugée trop subjective et surtout trop imprécise : ainsi comment interpréter, par exemple, les propos d'un sujet qui pense à l'endroit où se trouve son ami et qui dit «je vois du vert» ' S'agit-il d'herbe, de panneaux peints en vert ou de contrevents verts ' Targ et Puthoff ont répondu que les récits des sujets sont détaillés, ce qui permet de savoir, dans l'exemple donné, s'il s'agit d'herbe (on parle alors de jardin, de prairie) ou de contrevents. De plus, certains réalisent des dessins qui permettent d'identifier les lieux et les actions. Les deux chercheurs ne se contentent pas d'analyser eux-mêmes les textes et les dessins : ils les transmettent aux personnes indépendantes qui font à leur tour le lien entre les sites et les récits. L'expérience se déroule dans une salle de laboratoire où le sujet et l'expérimentateur sont enfermés. Une équipe, appelée «équipe de la cible», se rend dans un des lieux déterminés à l'avance et mentionnés sur un fichier. Sur les lieux, l'équipe reste à regarder autour d'elle pendant un quart d'heure. Au laboratoire, le sujet a une demi-heure avant de raconter, au magnétophone, ce qu'il voit.
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Posté Le : 30/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A Haddadou
Source : www.infosoir.com