Algérie

Le monde de l'étrange Terres étranges et aventures fantastiques (272)



Il était bien fier, le «Wasp», avec ses vingt-deux canons qui pointaient, menaçant de torpiller le premier bateau ennemi qui pointerait le bout de son nez. Mais il est encore plus fier, le capitaine Johnston Blakley, qui le commandait : c'était, en ce mois de juin 1814, le marin sur lequel comptaient le plus les autorités américaines pour repousser les navires de guerre anglais qui attaquaient ses côtes. «Wasp» disposait d'un armement moderne, il avait surtout sous ses ordres des hommes aguerris, tous vétérans de guerre contre les pirates qui infestaient, à cette époque, l'océan Atlantique. Tous voulaient en découdre avec les Anglais.
Le 28 juin, au petit matin, la vigie signale un navire inconnu. Peu après, trois autres bateaux apparaissent à l'horizon. Il s'agit sans doute de navires marchands, qui, d'ailleurs, s'éloignent. Le premier bateau, lui, semble avoir repéré le «Wasp». Il n'y a pas de doute qu'il s'agit d'un bateau ennemi. «Le «Wasp» ne subira pas le sort de son prédécesseur, dit Blakley, au contraire, il doit prendre sa revanche !» Il fait allusion au premier «Wasp», que les Anglais ont pris. Ne voulant pas attaquer tout de suite, le commandant fait modifier sa position.
A 12h 30, il se met à découvert, prêt à ouvrir les hostilités. Le bâtiment que le «Wasp» a en face de lui est bien un navire de guerre britannique, le «Reindeer». Il accepte aussitôt de relever le défi que lui lance le «Wasp» et, hissant la voile, il se rapproche de lui. Le «Reindeer» est le premier à tirer : quatre ou cinq coups de canons, que le «Wasp» essuie, avant de se mettre en position de tir.


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