L'équipage du «Mary Cellars», qui vogue en pleine mer, a disparu sans laisser de traces ! Toutes les explications que le second Deveau et ses hommes, qui ont découvert le bateau en perdition, ne suffisent pas à élucider l'énigme. Le capitaine David Morehouse donne l'ordre à ses hommes de retourner sur le «Dei Gratias». Deveau lui fait la même réponse que celle qu'il a faite à ses hommes : le commandant, les personnes qui étaient avec lui et l'équipage se sont volatilisés ! David Morehouse est surpris : «Comment cela, volatilisés '» Deveau lui fait un rapport détaillé de tout ce qu'il a vu sur le bateau. Le capitaine pense qu'une disparition aussi brusque est d'autant plus difficile à croire que rien ne justifiait que l'équipage quitte le bateau : celui-ci est absolument en état de naviguer, en dépit des infiltrations d'eau relevées.
«Tout ce que nous pouvons faire, dit Morehouse, c'est de ramener la goélette... Et de toucher la prime de sauvetage à laquelle nous avons droit !» En effet, d'après le règlement de la mer, tout bateau en perdition sauvé vaut à son sauveteur une prime équivalant à la moitié de la valeur de sa cargaison. Or, la cargaison du «Mary Cellars» vaut 42 000 dollars et le bateau est assuré pour plus de 17 000 dollars : une très coquette somme que le capitaine ne dédaignerait pas ! Deveau est ainsi chargé de conduire le bateau à Gibraltar. Il est suivi par le «Dei Gratias» qui, tout au long du trajet, le surveille, en prévision de quelque avarie. Mais il ne se produit aucun accident.
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Posté Le : 20/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A Haddadou
Source : www.infosoir.com