Voici maintenant l'aventure fantastique d'un bateau dont l'équipage a disparu sans laisser de traces et qui a nourri pendant longtemps la chronique judiciaire et... du mystère ! La journée est belle, ce 4 décembre 1872. La goélette américaine, «Dei Gratias» navigue dans les eaux de l'Atlantique, se rendant vers Gibraltar. En passant devant l'archipel des Açores, la vigie signale un bateau à l'horizon. Ce n'est qu'un bateau, répond le capitaine du «Dei Gratias», David Morehouse.
' Capitaine, dit la vigie, c'est une goélette...
' Il doit en passer des dizaines par jour, dans cette région, dit le capitaine.
' J'en conviens, dit la vigie, mais il y a quelque chose de bizarre...
' Quelque chose de bizarre '
' Oui, capitaine, sa voilure ne correspond pas au vent modéré qui souffle actuellement...
Le capitaine se saisit de sa lunette et la pointe en direction de la goélette ; en effet, le bateau navigue à grandes embardées, comme s'il n'y avait personne au gouvernail... Le capitaine décide de se rapprocher du bateau et voir ce qui s'y passe à bord. On découvre que la goélette porte le nom de «Mary Cellars», en français Marie Céleste, et qu'elle a été immatriculée à New York. La plupart des voiles ont été descendues et celles qui sont encore levées sont déchirées, ou alors flottent dans le sens contraire du vent, comme si le bateau venait d'essuyer une tempête ou une attaque. Cette impression est renforcée par le fait qu'il ne se trouve personne sur le pont. «Ohé, du bateau», crie le capitaine, dans son porte-voix. Mais personne ne répond.
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Posté Le : 15/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A Haddadou
Source : www.infosoir.com