Le second dialogue de Platon, le Critias, commence par rappeler que dans un passé lointain ' neuf mille ans avant le philosophe qui, rappelons-le, vivait au IVe siècle avant J.-C. ' une guerre avait eu lieu entre les Atlantes et les Grecs, auxquels s'étaient alliés d'autres peuples. Les Grecs sortirent victorieux de cette guerre, sauvant ainsi leur pays et les autres pays de la servitude des Atlantes. Seuls les Egyptiens avaient consigné dans leurs chroniques ces faits et seuls eux se souvenaient de ce pays et de ce peuple qui pourtant avaient produit une civilisation extraordinaire, digne d'être consignée dans les annales de l'histoire. Platon avertit le lecteur que si les noms qui seront évoqués dans son récit ont une consonance grecque, c'est tout simplement parce que Solon, faisant comme les Egyptiens, les a traduits dans sa langue. On sait que les Grecs croyaient qu'au commencement du monde, les dieux s'étaient partagé la terre, chacun prenant sous sa tutelle une région ou un pays. C'est ainsi que l'île d'Atlantide échoit à Neptune, le dieu (d'origine africaine) de la mer. «Neptune, lit-on dans le Critias, y établit les enfants qu'il avait eus d'une femme mortelle, et il les fixa dans un certain canton de l'île. Environ vers le milieu de l'île, du côté de la mer, il y avait une plaine qui, à ce qu'on dit, était le canton le plus beau et le plus fertile. Proche de cette plaine, encore vers le milieu, et à la distance d'environ cinquante stades, il y avait une petite montagne...»
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Posté Le : 14/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M A Haddadou
Source : www.infosoir.com