Algérie

"Le moment n'est pas encore venu de le communiquer"



Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a mis en avant mercredi le "riche" programme tracé, en collaboration avec plusieurs secteurs, dans le cadre des festivités commémoratives du 65e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale.Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a mis en avant mercredi le "riche" programme tracé, en collaboration avec plusieurs secteurs, dans le cadre des festivités commémoratives du 65e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale.
Dans un entretien accordé à l'APS à la veille de la commémoration du 65e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, Tayeb Zitouni a précisé que la "commission nationale chargée de la préparation des fêtes nationales - qu'il préside - a, à cette occasion, tracé, en collaboration avec plusieurs secteurs, un riche programme de festivités prévoyant des activités historiques, culturelles, sportives et scientifiques outre des portes ouvertes sur les musées".
A une question sur les chantiers ouverts récemment dans le secteur, Tayeb Zitouni a fait savoir que le ministère "a achevé l'élaboration d'un fichier numérisé comportant les noms de tous les moudjahidine et moudjahidate et ayants droit", soulignant que "si le nombre de moudjahidine est bien établi, le moment n'est pas encore venu de le communiquer" car, a-til dit, "l'Algérie est en négociation avec la partie française et les statistiques algériennes ne doivent pas être exploitées dans ces négociations". Concernant l'enrichissement des archives, le ministre a signalé que l'enregistrement des témoignages est "très avancé", le ministère ayant enregistré les témoignages de la plupart des officiers de l'Armée de libération nationale (ALN), a-t-il dit, affirmant que toutes ces archives, actuellement au niveau du ministère, seront "mises à profit par les chercheurs et les historiens pour étoffer davantage les connaissances sur l'histoire et la transmettre aux générations montantes". Concernant le projet de loi relatif au moudjahid et au chahid, M.
Zitouni a réaffirmé que ce texte juridique est toujours "en cours d'examen et que ses articles se baseront sur les aspects sanitaire et social" au profit des moudjahidine, indiquant que le ministère a lancé des consultations avec plusieurs associations et organisations dans ce sens. Evoquant les dossiers en suspens entre l'Algérie et la France (récupération des archives et des crânes des martyrs de la résistance nationale, disparus, indemnisations des victimes des essais nucléaires), le ministre a indiqué que la partie algérienne a accordé un intérêt particulier à ces dossiers car il s'agit là "du passé, du présent et de l'avenir de l'Algérie".
Lors de ses rencontres avec la partie française, le ministre des Moudjahidine a souligné que "les relations entre l'Algérie et la France ne peuvent être naturelles qu'après régularisation des dossiers en suspens". Pour ce qui est du dossier des disparus, "plus de 3.000 disparus ont été recensés jusqu'à aujourd'hui et l'opération se poursuit en coordination avec leurs familles, les collectivités locales et les directions du ministère au niveau national", a précisé Tayeb Zitouni. S'agissant du dossier des archives, le ministre considère qu'il "revient de droit aux Algériens", soulignant que "la partie algérienne a formulé des propositions et attend une réponse de la France depuis plus d'un an". Les Algériens "sont lassés des déclarations des responsables français", a-t-il lancé.
"A la demande des autorités françaises, une correspondance officielle signée par les ministres des Moudjahidine et des Affaires étrangères leur a été présentée pour faciliter la publication d'un décret présidentiel portant restitution des crânes", a-t-il expliqué, déplorant le fait qu'il n'y ait aucune suite favorable. C'est une sorte d'absence de volonté politique chez les pouvoirs français de parvenir à régulariser les dossiers en suspens, a estimé le ministre, affirmant que les Algériens "n'auront pas à attendre les Français de bien vouloir écrire l'histoire de l'Algérie pour la transmettre aux générations futures".
Dans un entretien accordé à l'APS à la veille de la commémoration du 65e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, Tayeb Zitouni a précisé que la "commission nationale chargée de la préparation des fêtes nationales - qu'il préside - a, à cette occasion, tracé, en collaboration avec plusieurs secteurs, un riche programme de festivités prévoyant des activités historiques, culturelles, sportives et scientifiques outre des portes ouvertes sur les musées".
A une question sur les chantiers ouverts récemment dans le secteur, Tayeb Zitouni a fait savoir que le ministère "a achevé l'élaboration d'un fichier numérisé comportant les noms de tous les moudjahidine et moudjahidate et ayants droit", soulignant que "si le nombre de moudjahidine est bien établi, le moment n'est pas encore venu de le communiquer" car, a-til dit, "l'Algérie est en négociation avec la partie française et les statistiques algériennes ne doivent pas être exploitées dans ces négociations". Concernant l'enrichissement des archives, le ministre a signalé que l'enregistrement des témoignages est "très avancé", le ministère ayant enregistré les témoignages de la plupart des officiers de l'Armée de libération nationale (ALN), a-t-il dit, affirmant que toutes ces archives, actuellement au niveau du ministère, seront "mises à profit par les chercheurs et les historiens pour étoffer davantage les connaissances sur l'histoire et la transmettre aux générations montantes". Concernant le projet de loi relatif au moudjahid et au chahid, M.
Zitouni a réaffirmé que ce texte juridique est toujours "en cours d'examen et que ses articles se baseront sur les aspects sanitaire et social" au profit des moudjahidine, indiquant que le ministère a lancé des consultations avec plusieurs associations et organisations dans ce sens. Evoquant les dossiers en suspens entre l'Algérie et la France (récupération des archives et des crânes des martyrs de la résistance nationale, disparus, indemnisations des victimes des essais nucléaires), le ministre a indiqué que la partie algérienne a accordé un intérêt particulier à ces dossiers car il s'agit là "du passé, du présent et de l'avenir de l'Algérie".
Lors de ses rencontres avec la partie française, le ministre des Moudjahidine a souligné que "les relations entre l'Algérie et la France ne peuvent être naturelles qu'après régularisation des dossiers en suspens". Pour ce qui est du dossier des disparus, "plus de 3.000 disparus ont été recensés jusqu'à aujourd'hui et l'opération se poursuit en coordination avec leurs familles, les collectivités locales et les directions du ministère au niveau national", a précisé Tayeb Zitouni. S'agissant du dossier des archives, le ministre considère qu'il "revient de droit aux Algériens", soulignant que "la partie algérienne a formulé des propositions et attend une réponse de la France depuis plus d'un an". Les Algériens "sont lassés des déclarations des responsables français", a-t-il lancé.
"A la demande des autorités françaises, une correspondance officielle signée par les ministres des Moudjahidine et des Affaires étrangères leur a été présentée pour faciliter la publication d'un décret présidentiel portant restitution des crânes", a-t-il expliqué, déplorant le fait qu'il n'y ait aucune suite favorable. C'est une sorte d'absence de volonté politique chez les pouvoirs français de parvenir à régulariser les dossiers en suspens, a estimé le ministre, affirmant que les Algériens "n'auront pas à attendre les Français de bien vouloir écrire l'histoire de l'Algérie pour la transmettre aux générations futures".


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