Algérie

Le mois de tous les dépassements Ramadhan à Jijel



C'est malheureux de le dire, mais nous y voilà: des citoyens sont contraints d'intervenir pour tenter de se faire justice eux-mêmes
et rétablir un peu d'ordre.
Jamais le désordre et l'anarchie n'ont atteint un seuil aussi intolérable que celui dont a été témoin le commun des citoyens durant tout le mois de Ramadhan à Jijel et ailleurs dans les grandes agglomérations de cette wilaya.
Après la confusion qui a caractérisé la courte période des vacances, le mois sacré est très vite venu débarquer avec davantage de méfaits.
Le spectacle désolant du squat des espaces publics et des trottoirs, des bagarres et agressions dans les rues, du travail des enfants, exposés en plein soleil pour vendre des petites choses pour aider leurs familles, la course derrière les citernes d'eau pour triompher de quelques jerricans ou encore l'accumulation des dépôts d'ordures et la transformation de la voie publique en restaurants à ciel ouvert, a été le constat d'un délaissement total de l'ordre public. Face à une telle démission, des citoyens ont été contraints d'intervenir pour tenter de se faire justice eux-mêmes et rétablir un peu d'ordre dans leur périmètre d'habitation.
Des bagarres ont éclaté à village Moussa, un quartier de la périphérie est de Jijel, lorsque des citoyens, excédés par la saleté des lieux, ont tenté d'empêcher des marchands informels de s'installer sur les trottoirs. Les chutes de tension électriques et les coupures d'électricité, ainsi que les pénuries d'eau ont ajouté leur grain de sel au lot de la misère quotidienne endurée par le citoyen.
En signe de protestation, les quatre coins de la wilaya ont été témoins de dépassements et de blocage de la voie publique.
Les rassemblements devant les sièges des APC et de la wilaya ont été l'autre moyen de recours de cette masse de citoyens livrés à leur propre sort pour tenter d'attirer l'attention des responsables.


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