Le MOB et la JSMB dans l'impasse

Les deux clubs béjaouis, le MOB et la JSMB, qui sont dans une impasse sur le plan administratif, voient leur situation se compliquer davantage, avec l'interdiction de recrutement qui leur a été infligée, suite à la dernière réunion du bureau fédéral. En effet, dans le communiqué rendu public avant-hier dans la soirée, la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) a précisé que 11 clubs de Ligue 2 sont concernés par cette interdiction. Le MOB et la JSMB y figurent forcément, dans la mesure où les deux clubs béjaouis cumulent des dettes dépassant chacun largement le seuil minimum d'un milliard de centimes autorisé."Les dettes du MOB concernant les joueurs et les entraîneurs ayant saisi la CNRL avoisinent 10 milliards de centimes", a révélé le président du club amateur du MOB, Arab Benaï, tout en précisant que son club n'a reçu, jusqu'à hier, aucun écrit dans ce sens. Pour sa part, la JSMB, selon nos sources, serait endettée de plus de 6 milliards de centimes.Des sommes colossales difficiles à éponger, d'autant plus que les deux clubs sont en crise financière sans précédent. Ce n'est pas tout : le MOB tout comme la JSMB sont dans une impasse sur le plan administratif. Le MOB est sans président depuis le départ d'Adrar Akli en janvier dernier.
Les actionnaires ont du mal à se réunir pour élire un nouveau président. Le quorum n'a pas été atteint après cinq réunions. Une indifférence qui a amené les supporters à organiser un rassemblement jeudi au stade pour exprimer leur colère et surtout secouer les choses.
De son côté, la JSMB est également dans une mauvaise posture.
Le président de la SSPA, Bouldjloud, n'arrive pas à réunir les actionnaires pour débattre de la crise qui secoue les Vert et Rouge dans la perspective de débattre d'une éventuelle sortie de crise. Le club amateur présidé par Mourad Seddar n'a pu non plus tenir son assemblée avant-hier, faute de quorum.
C'est pour dire que les deux clubs béjaouis sont à l'arrêt et que cette interdiction de recrutement ne fera qu'aggraver les choses.

Z. Tairi